15 mai ; journée des familles. L’occasion de se pencher sur la famille de canards la plus célèbre de Disney : Donald Duck.
« Ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. C’est Lilo qui nous livre cette belle définition de la famille. Mais il est sûrement, dans l’univers Disney, une famille célèbre et qui nous a livré les secrets de nombreux membres : celle de Donald Duck !
Donald Duck : Un canard solitaire…
Quand il apparaît pour la première fois en 1934 dans le court métrage « Une poule avisée », Donald n’est qu’un insignifiant petit canard. Rien ne le destine à devenir une vedette. Encore moins à se voir constituer toute une famille autour de lui.
C’est l’arrivée de Carl Barks dans la compagnie aux grandes oreilles qui donnera toute son importance. Avec Barks, Donald, non seulement devient une vedette de l’animation, mais il entre également dans le monde de la bande dessinée. C’est dans cet art qu’il se verra affubler de toute une famille.
Petit à petit la famille se construit…
Contrairement à Mickey, Donald n’a pas de « fiancée » à ses débuts. Mais contrairement à lui, il en changera. Une cane nommée Donna Duck apparaît en janvier 1937 dans Don Donald. Carl Barks en fera la sœur de Daisy en 1953, alors que celle-ci est devenue l’amoureuse officiel du canard. Donna est aussi la maman de trois filles, Lili, Lulu et Zizi, les nièces de Daisy donc.
De son côté, Donald s’est vu confier trois neveux fin 1937. Riri, Fifi et Loulou sont les fils de sa sœur Della Duck. Ces chenapans deviendront bien vite des personnages essentiels dans la vie de Donald.
En 1947, un vieux canard irascible apparaît dans la bande dessinée Noël sur le mont Ours. Entre les années ’40 et ’60, de nombreux personnages vont venir compléter la famille. Gontran Bonheur, ce cousin débordant de chance, Géo Trouvetou, l’inventeur génial. Tout ce petit monde va évoluer dans la petite ville imaginaire de Donaldville.
Dans les années ’80, c’est Don Rosa qui reprend l’univers de Donald Duck. Son objectif est, alors, de créer autour de lui une histoire cohérente liant les différents membres de la famille. La reconstruction d’un véritable arbre généalogique organisant les différentes aventures et donnant une trame chronologique aux histories qu’il invente. Pour le construire, il se base alors sur les histoires de Barks et invente les personnages qui permettent de combler les lacunes.
Une famille complexe…
Si on remonte dans les ancêtres de Donald, c’est un matelot, Mathurin Duck qui engendrera la lignée. Il servait dans la marine britannique, sous les ordres de Francis McPicsou, l’arrière-grand-père de Balthazar Picsou.
Originaire du Royaume-Uni, la famille immigre vers l’Amérique en 1620, à bord du Mayflower. On a d’ailleurs attesté que les Duck furent donc parmi les premiers colons britanniques. On perd leur trace jusqu’au 18ème siècle avec McTavish Duck, un Écossais propriétaire d’un tout petit château. Chose étonnante, ce McTavish est, en fait, l’ancêtre commun à Donald Duck, à Balthazar Picsou et à Gontran Bonheur.
Les Duck sont une lignée de marins qui, au 19ème siècle, est donc établie en Amérique du Nord. On connaît, par exemple, un Daniel Duck, qui sauva Donaldville d’un ouragan en 1878. C’est ce qui rendit indissociable la famille et la ville. Son neveu, Joseph Duck, épousa d’ailleurs la petite-fille du fondateur de la ville, Elvire Écoutum, ce qui les fixa définitivement.
Dès la fin du 19ème siècle, donc, la famille Duck est intimement liée à la famille fondatrice de Donaldville. Elle est aussi liée au clan McPicsou, Rodolphe Duck, le fils de Joseph ayant épousé Hortense Picsou, sœur de Balthazar Picsou. On retrouve des liens également avec la famille de Daisy Duck, celle de Loufy ou encore de Bonheur.
Compliquée cette famille, ni plus ni moins que toutes les familles. Avec leur lot de gentils et de méchants, de doux et de nerveux, de tendres et de rustiques…