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Gros plan sur les films qui ont inspiré Fantasyland

Il s’agit sans doute du land le plus « Disney » de tous : Fantasyland.  Chaque parcelle contient un peu de ces films d’animation qui ont fait la richesse de cet univers.  Nous commencerons notre visite en évoquant les courts-métrages rassemblés dans ce pays magique.

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Le « Land de l’enchantement éternel », comme aimait à l’appeler Walt Disney, a été construit comme un voyage à travers l’Europe des contes de fées… De la France de Charles Perrault, à l’Allemagne des frères Grimm, en passant par l’Italie de Collodi ou encore la Grande-Bretagne de Lewis Carroll.  Ce serait l’une des mille et une manières de visiter.

Une autre, tout aussi passionnante, est de nous laisser guider par les dessins-animés de Disney.  C’est à travers l’histoire du plus célèbre des studios d’animation que nous vous proposons de déambuler.

TOUT A COMMENCÉ AVEC UNE SOURIS !

L’histoire des Walt Disney Animation Studios a commencé avec la célèbre souris.  Nous entamerons donc notre voyage avec celui par qui tout a commencé.   Naturel en effet que Mickey soit le premier à être mis à l’honneur à Fantasyland.  Si vous voulez le rencontrer, Meet Mickey Mouse – Rencontre avec Mickey est le bon endroit.  Il y est présent en chair et en os, mais également sur grand écran… Posez-vous un instant pour revoir Steamboat Willie, sorti sur les écrans le 18 novembre 1928.  C’est l’histoire du cinéma que vous admirerez avec ce premier cartoon de l’histoire à proposer une bande-son parfaitement synchronisée à l’image.

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De nombreux détails nous montrent les autres rôles de Mickey  à travers films ou de tableaux.  Ceux de l’artiste italien Fabrizio Petrossi, ce grand spécialiste de notre souris, sont captivants par le souci du détail.  Vous admirerez particulièrement l’un d’entre eux.  Situé au début de la file d’attente, il représente Mickey dans le rôle du Brave Petit Tailleur. 

Mickey et les géants

Le cartoon de 1938 inspiré du conte des frères Grimm est également mis à l’honneur à Sir Mickey’s Boutique. On y retrouve ainsi de nombreux accessoires de couture…  Bobines de tissus, dés à coudre transformés en luminaires ainsi que les fameux ciseaux.   

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Cette histoire de chasse au géant fait écho à celle de Mickey et le Haricot Magique.  Ce moyen-métrage fut proposé à l’origine dans Coquin de Printemps (1947).  Et de fait, la fameuse plante géante envahit également la boutique si bien que Mickey tente vaillamment de l’escalader.

En route vers la vallée enchantée

Ce haricot géant conduit directement vers la Vallée Enchantée.  On la voit quant à elle sur l’immense livre, à l’entrée de l’attraction Le Pays des Contes de Fées.  On y reconnaît le magnifique château que l’on voit également sur un vitrail de Princess Pavilion.

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En route vers la Hollande

Pas de trace des géants pensez-vous.  Dans Mickey et le Haricot Magique, Mickey, Donald et Dingo se retrouvent aux prises avec Willie le Géant.  On l’aperçoit à Sir Mickey’s scrutant la boutique à travers une fenêtre !

Quant à son confrère du Brave Petit Tailleur, il finit ce cartoon solidement ficelé et profondément endormi.  Son ronflement permet de faire fonctionner toute une fête foraine médiévale… dont un carrousel similaire à celui de Lancelot !   Comment réussit-il ce prodige ? En faisant tourner les ailes d’un moulin à vent reliées à une ingénieuse machinerie !

Moulin à vent … Hollande … Rendons-nous de l’autre côté de Fantasyland, dans son quartier dédié à la Hollande, ses canaux et… ses moulins à vent !

SUR LES AILES DE L’IMAGINATION

Attraction à ses origine, comptoir de restauration seul aujourd’hui, The Old Mill trône entre It’s a small world et  Alice’s Curious Labyrinth.

Le Vieux Moulin est un cartoon musical des « Silly Symphonies ».  Sorti le 5 novembre 1937, il est emblématique à plus d’un titre.  Mise en scène, effets spéciaux, éclairages dramatiques et animation font de ce moulin abandonné balayé par une tempête un véritable chef d’œuvre.

Imagination technologique

Au niveau technique, sa réalisation utilisera, pour la première fois, la caméra multiplane.   On peut voir l’un des trois exemplaires de cette invention géniale à Animation Celebration.  En la mettant au point, les studios Disney voulaient donner une profondeur de champ inédite aux images.

Il s’agissait surtout d’un terrain d’expérimentation destinée à être réutilisées dans les longs-métrages … à commencer par Blanche-Neige et les Sept Nains.  Sans elle, sans doute qu’il n’y aurait pas eu d’Oscar du meilleur court-métrage en 1938. !

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Un travail de design

Les Imagineers de Disneyland Paris ont choisi de calquer le design du moulin sur celui de Gustaf Tenggren.  Walt avait remarqué ce dessinateur d’origine suédoise pour ses illustrations des contes de Grimm… Naturel donc de retrouver cette culture européenne qui a sa place toute trouvée à Disneyland Paris !

L’origine de l’attraction aux Etats-Unis

L’idée de s’inspirer de ce cartoon nous vient des années ’50.  Bruce Bushman, designer du Fantasyland de Disneyland Resort, propose alors un concept de grande roue.  Calquée sur l’esthétique de ce moulin à vent, il dessine des nacelles sur les ailes.  Il reprendra même ce concept en 1960 avec de légères modifications… Ce projet ne vit jamais le jour ! 

Le vieux moulin figura néanmoins de nombreuses années dans le parc californien.  Il trônait dans la partie hollandaise de l’attraction Storybook Land Canal Boats… Un voyage à travers un univers en miniature rendant hommage au folklore et aux contes du monde entier.

La réalisation à Paris

Il n’en fallait pas plus aux Imagineers de Disneyland Paris pour intégrer ce moulin iconique dans la zone hollandaise de Fantasyland.  Dès l’ouverture de la destination en 1992, le moulin abritait déjà un lieu de restauration rapide.  Mais surtout, il n’était pas rare de voir les ailes de « The Old Mill ». Il n’en fallait pas plus pour y voir une attraction.  En juin 1993, apparaissent Les Pirouettes du Vieux Moulin.  On a enfin ajouté cette grande roue à l’arrière de l’édifice…

Comme un écho au projet original de Bruce Bushman.  L’attraction fermera ses portes en 2002 et aujourd’hui, l’endroit a retrouvé sa destination première… Accueillir les visiteurs en quête d’une collation ou d’un rafraîchissement dans un lieu calme et paisible.  

Un second moulin

Le saviez-vous ?  Il existe à Fantasyland un second moulin inspiré de ce cartoon.  On le rouve peu après la Tour de Raiponce, dans l’attraction Le Pays des Contes de Fées.  Et quand on sait que cette attraction s’inspire précisément de Storybook Land Canal Boats… On ne pouvait rêver plus bel hommage !

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 LA PREMIERE PRINCESSE DISNEY

Outre les cartoons, bien entendu, les longs-métrages d’animation font la richesse du land.  Ce florilège commencera tout naturellement par Blanche-Neige et les Sept Nains.  Sorti en 1937, il est le tout premier long-métrage animé des Studios.  Disneyland Paris l’évoque dans l’attraction Blanche-Neige et les Sept Nains… Mais aussi dans la boutique La Chaumière des Sept Nains et au Pays des Contes de Fées.

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Entre peur et émerveillement

L’une des grandes forces du film tient certainement à son équilibre parfait entre l’émerveillement et la peur.  Comment cette prouesse est-elle atteinte ? Grâce à une animation de haut vol et à des effets spéciaux derniers cris pour l’époque.  La scène de la fuite dans la forêt et la transformation de la Reine en sont deux témoignages.

Attraction et boutique reposent sur la même idée.  Dans la première, un émerveillement est présent à chaque fois que nous sommes en compagnie de Blanche-Neige… Au début dans la chaumière des Nains… A la fin avec son Prince. La peur, elle, saisit immanquablement le visiteur.  C’est le cas lorsqu’il se retrouve, comme notre Princesse, perdu dans la forêt… Ou quand il rencontre la Reine devenue Sorcière.

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Dans La Chaumière des Sept Nains,   deux parties également.  D’un côté, l’inquiétant château de la Reine.  Il prolonge le thème de la file d’attente de l’attraction.  De l’autre, la fameuse chaumière.  On entre alors dans une ambiance plus chaleureuse. 

Les Imagineers se sont attachés à reconstituer avec beaucoup de respect la scène dans laquelle les animaux font la lessive dans la mare au son de « Sifflez en travaillant ».  On pénètre ensuite dans la chaumière à la décoration intérieure soignée. On y retrouve ainsi un grand nombre de détails inspirés du film… Les outils … Les différents ustensiles de cuisine… Les noms des nains sculptés sur les lits.

Une façade particulière

La façade de la boutique possède, quant à elle, sa propre histoire.  Elle est liée à plusieurs Classiques Disney.  À Disneyland Paris, son architecture a la forme d’un beffroi… Et ses vitraux caractéristiques offrent une transition idéale entre l’esthétique du Château de la Belle au Bois Dormant et celui de la méchante Reine.

Pourtant, il s’agit là d’un concept envisagé dès 1954.  Les concepteurs du Parc californien travaillait alors à une boutique de vêtements pour enfants, Fantasia of Disneyland.  Dans les années 2000, elle devint la Bibbidi Bobbidi Boutique.  Les plus jeunes visiteurs pouvaient alors se voir transformés en princesses ou en chevaliers, sous l’égide de la Fée Marraine de Cendrillon.

DE LA TOSCANE A LA BAVIERE

Pinocchio sort sur les écrans américains en 1940.  Il nous laissera la chanson « Quand on prie la bonne étoile » qui deviendra l’hymne Disney par excellence.  À Disneyland Paris, l’univers du film se rencontre à divers endroits du land.  Dans Les Voyages de Pinocchio… La Bottega di GeppettoAu Chalet de la Marionnette.  

Là encore, les Imagineers se sont attachés à reproduire fidèlement l’atmosphère tendre et chaleureuse du film.  Un soin particulier a été apporté à l’atelier de Geppetto.  Tant dans l’attraction que la boutique, horloges et boîtes à musique garnissent les étagères.  Albert Hurter, illustrateur d’origine suisse, les a dessinées.  Walt Disney lui avait confié le design de nombreux éléments d’inspiration européenne.

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Attention aux couleurs

Comme pour Blanche-Neige et les Sept Nains et Peter Pan’s Flight, les couleurs des différents personnages de l’attraction ont été aussi particulièrement travaillées.  L’idée est de s’approcher au plus près des couleurs originales du dessin animé, tout en tenant compte du rendu propre à la lumière noire.

Comme un air de Bavière

Toute l’esthétique de Fantasyland s’inspire directement de celle du village de Geppetto.  L’historien de l’animation Robin Allan nous l’explique.  Pour ce Classique animé, l’illustrateur Gustaf Tenggren a largement tiré son inspiration de la ville de Rothenburg en Bavière.  Cette petite cité a conservé intacte son architecture médiévale.  Il a donc choisi ce décor en adaptant certains édifices, leur apportant une touche « animée ». 

Partant de là, l’Imagineer en charge de Fantasyland Tom Morris et son équipe ont repris ces mêmes principes pour le village de Fantasyland.  Ils ont utilisé notamment le « squash and stretch ».  Cette élasticité qu’ont les personnages fut transférée à l’architecture.  Cela donne au visiteur l’impression de se promener à l’intérieur d’un dessin-animé.

VARIATIONS SUR UNE FANTAISIE

La même année que Pinocchio sortait sur les écrans un long-métrage original.  Walt Disney l’avait voulu comme une ode à la musique.  Fantasia sera un véritable concert animé dont deux segments sont mis à l’honneur à Disneyland Paris.

En final de l’œuvre, « Une Nuit sur le Mont Chauve », basé sur le poème symphonique de Moussorgski, est représenté dans l’univers miniature du Pays des Contes de Fées.  La vision du père de Mickey y est fidèlement reproduite.  Il voyait en Chernabog un immense Gulliver au milieu d’un village lilliputien.   Mais ici, ce sont les visiteurs qui semblent les géants !

Toujours au Pays des Contes de Fées, et à l’opposé de la noirceur précédente, la séquence « La Symphonie Pastorale » transpose la musique de Beethoven dans un univers mythologique.  On la retrouve aussi à Fantasia Gelati, sous la forme d’une fresque à la fois élégante et drôle.  Bacchus et les Centaures se régalent des glaces de la boutique !

Pour créer l’esprit des décors originaux du film, l’artiste de légende, Ken Anderson, avait trouvé l’inspiration dans les paysages idylliques du Lac Majeur. Un vrai paradis sur terre !

SOMMES-NOUS PRETS, CASEY ?

Décidément, cette période fut très féconde chez Disney.  Dernier film de cet âge d’or évoqué à Fantasyland… L’incontournable Dumbo !  Les Imagineers de Disneyland Paris ont repris deux moments mythiques.

Le premier surplombe le Pays des Contes de fées, avec la séquence « Le train du bonheur ».  Mais savez-vous que Casey Jr. – le Petit Train du Cirque avait déjà fait ses premiers pas … euh, ses premières roues… au cinéma avant Dumbo ?  Il figurait en effet quatre mois avant la sortie du film dans Les Secrets de Walt Disney . 

La séquence présentait une visite scénarisée des Walt Disney Animation Studios.  Elle présentait les différentes étapes de la fabrication d’un dessin-animé. Au département des effets sonores, notre visiteur rencontrait une équipe en train de réaliser les bruitages d’une séquence autour d’une gentille petite locomotive. Casey était né !

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Bien sûr, on ne peut rater Dumbo the Flying Elephant.  Comme dans un étonnant numéro de cirque, digne de celui du film, notre petit éléphant s’envole dans les airs.  Quelle magie pour cela ?  Son ami Timothée et sa plume… magique !

PAQUETS CADEAUX

Les historiens de l’animation ont l’habitude de qualifier de « films d’anthologie » ou « package films » les productions allant de 1942 à 1949.  Dans cette période difficile, la plupart des sorties correspondaient à des compilations de courts et de moyens métrages.  C’est aussi à cette période que l’on voit associer parfois le dessin-animé aux prises de vue réelles.

Pierre et le loup

Parmi ces productions, on compte Coquin de Printemps en 1947 et surtout La Boîte à Musique en 1946.  Une évocation de Pierre et le Loup, inspiré du conte musical de Serge Prokofiev, en est un élément marquant.  Intitulé « A Fairy Tale in Music », ce segment se retrouve donc tout naturellement, en miniature dans Le Pays des Contes de Fées

Les Imageneers l’ont placé juste en face de la scène dédiée à Une Nuit sur le Mont Chauve.  En effet, ils partagent plus d’un trait.  Tout d’abord leurs musiques ont été composées par des musiciens d’origine russe.  Mais surtout Pierre et le Loup avait été un temps envisagé pour Fantasia. Prokofiev était même venu aux Walt Disney Animation Studios en 1938 pour présenter son œuvre à Walt. !

UN CRAPAUD A FANTASYLAND

 Autre dessin-animé de « package » à Fantasyland … Le Crapaud et le Maître d’École.  Sorti en 1949, le film comprend une séquence, « La Mare aux Grenouille » qui raconte les « exploits » de Crapaud Baron Têtard.  Ce passionné d’automobiles va jusqu’à échanger son manoir ancestral contre un cabriolet… Et volé, qui plus est.  Heureusement, il pourra compter sur ses amis fidèles pour le sortir de ce mauvais pas… Et récupérer son bien !

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Ce manoir existe à Fantasyland.  C’est le très élégant Toad Hall Restaurant, que l’on peut admirer dans la partie britannique de Fantasyland.  Son architecture, dans la plus pure tradition du style « Tudor », reprend celle du film.  On y retrouve immédiatement les nobles origines de notre baron. Quant à la décoration, elle est à l’aune de la personnalité fantasque du propriétaire des lieux. Avez-vous remarqué la girouette juchée sur la tourelle à droite de l’entrée ? Elle évoque précisément cette passion dévorante pour les automobiles qui est au cœur du dessin-animé !

 L’AGE D’ARGENT

Après cette période difficile, les Walt Disney Animation Studios vont connaître une période de renouveau.  Fantasyland rassemble les longs-métrages allant des années 1950 à 1967 auxquels Walt a directement participé. Presque tous les dessins-animés de cette période sont représentés à Fantasyland.  Seul la Livre de la Jungle a migré à Adventureland tandis que Les 101 Dalmatiens sont cités sur Main Street, U.S.A.

Cendrillon

Premier de cette lignée, sorti le 15 février 1950, Cendrillon fut un succès digne de celui de Blanche-Neige et les Sept Nains.  À Fantasyland, on retrouve son univers à Princess Pavilion.  Mais c’est surtout à L’Auberge de Cendrillon qu’elle est célébrée.  Si le lieu regorge d’allusions au film, les Imagineers se sont particulièrement attachés à reconstituer la tour où elle réside.  Ils se sont inspiré de celle du dessin-animé, basée notamment sur des croquis du directeur artistique de légende Ken Anderson.

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Alice aux Pays des Merveilles

Alice au Pays des Merveilles tient une place de choix à Fantasyland.  Le visiteur peut s’imprégner de deux séquences iconiques du film : la fameuse « Partie de Thé », qui a inspiré Mad Hatter’s Tea Cups et March Hare Refreshments, et la visite des jardins de la Reine de Cœur pour Alice’s Curious Labyrinth.

Ces deux séquences ont comme trait commun d’avoir été designées par Mary Blair.  Cette figure majeure des Studios avait marqué Walt pour son style à la fois moderne et coloré.  Pour Alice au Pays des Merveilles, elle avait eu l’idée d’ajouter des stries au crayon noir sur les haies du labyrinthe.  Il s’agissait sans doute d’un clin d’œil à John Tenniel, l’illustrateur original du roman de Lewis Carroll.  Cela apporte à ce dédale de verdure une texture et un relief qui ne demandaient qu’à être transposées dans le monde réel. On retrouve aussi sa marque dans les motifs qui décorent les tasses de Mad Hatter’s Tea Cups.

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Bella Note

La Pizzeria Bella Notte renoue bien évidemment avec la scène culte de La Belle et le Clochard.  Elle est d’ailleurs peinte sur l’un des murs.  Joe le chef cuisinier et Tony le propriétaire du restaurant, sont eux représentés sur deux colonnes.  Le premier apporte des os aux deux amoureux.  Mais l’autre préfére offrir son fameux plat de spaghettis, la spécialité de la maison ! 

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Aurore

La Belle au Bois Dormant est évoquée, bien sûr, dans Le Château mythique du parc.  Mais  La Confiserie des Trois Fées nous présente les marraines d’Aurore.  Pour réaliser le symbole du Parc Disneyland, les Imagineers se sont tournés, entre autres, vers Les Très Riches Heures du Duc de Berry.  Cet ouvrage du 15e siècle est connu pour ses enluminures et ses miniatures.  Eyvind Earle, le directeur artistique du film, s’en était déjà inspiré. Ce dernier en a tiré un style à la fois très détaillé, riche de nombreuses références historiques.  Un style très géométrique se retrouve notamment dans la taille caractéristique des arbres autour du Château de Disneyland Paris.

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 Merlin

Merlin L’Enchanteur, héros du film éponyme de 1963, tient sa boutique dans le Château de la Belle au Bois Dormant.  Elle déborde d’objets de toutes sortes, d’époques diverses… Et est aussi délabrée que sa chambre du château d’Hector.  Mais on ne peut évoquer Merlin sans parler de l’épée mythique qui sera délogée de l’enclume par le futur Roi Arthur.  On la retrouve dans la Cour du Château ainsi qu’au Pays des Contes de Fées.

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 UN NOUVEL AGE D’OR

Si Fantasyland fait la part belle aux films de Walt Disney, les Imagineers n’ont pas pour autant oublié les productions plus récentes.  Les Studios ont connu une véritable Renaissance de l’animation, qui débute en 1989.  C’est au Pays des Contes de Fées, ouvert le 26 mars 1994, que ces nouveaux classiques font leur apparition à Fantasyland.

Sous l’océan

Cet âge d’or débute en 1989, avec La Petite Sirène.  Le château du Prince Éric est visible dans l’attraction.  On doit son design original au directeur artistique Michael Peraza.  Il l’avait imaginé aux formes originales, toutes en rondeur, et aux couleurs délibérément méditerranéennes.

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La Belle et la Bête

Si le mouvement de Renaissance a été initié en 1989, il atteint un succès plein en 1991 avec La Belle et la Bête.  Seul film d’animation de l’histoire à avoir été nommé à l’Oscar du Meilleur Film, on peut admirer non seulement le village, mais également le château de la Bête.  Les deux décors doivent beaucoup aux superbes études préliminaires de Hans Bacher, futur directeur artistique de Mulan.

Aladdin

L’année suivante, c’est un film plein d’humour qui sort sur les écrans.  Dans l’attraction, la tête de tigre qui nous permet d’accéder à la Caverne aux Merveilles d’Aladdin constitue une étape décisive dans l’histoire de l’animation.  Avec le Tapis Volant, il s’agit des premier éléments entièrement animés par ordinateur.

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Raiponce

Plus proche de nous, nous terminons notre voyage avec Raiponce.  En 2010, la jeune fille déploie ses cheveux du haut de sa tour iconique. Une première version était présente dès l’ouverture de l’attraction.  Elle sera remplacée en 2010 afin d’être plus fidèle au design de Dave Goetz et Dan Cooper. Elle trône juste au-dessus de la vallée où se trouve la chaumière de Blanche-Neige, comme si le temps et l’espace entre ces deux Classiques n’existaient plus. Et c’est bien là toute la magie de Fantasyland…

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