Le remake live-action de Blanche-Neige avec Rachel Zegler s’est transformé en un véritable désastre commercial pour Disney, ne rapportant que 194 millions de dollars pour un budget estimé entre 240 et 270 millions, loin du seuil de rentabilité de 600 à 650 millions. L’actrice principale s’est retrouvée au centre d’une tempête médiatique après avoir qualifié le conte original de « sexiste », tandis que les choix créatifs comme la refonte des sept nains en CGI ont provoqué un rejet massif du public, aboutissant à un boycott organisé et des notes catastrophiques sur les plateformes d’évaluation.
Points clés à retenir
- Le film a subi un échec commercial majeur, avec seulement 194 millions de recettes mondiales pour un budget dépassant les 240 millions de dollars
- Les déclarations controversées de Rachel Zegler critiquant l’œuvre originale comme « sexiste » ont déclenché une vague de réactions négatives et un appel au boycott
- La refonte des sept nains en personnages CGI, bien qu’inspirée par une volonté d’inclusion, est devenue la cible de moqueries et a alimenté le bad buzz
- Des tensions entre Rachel Zegler et Gal Gadot sur des questions politiques ont perturbé la promotion du film, conduisant à l’annulation d’événements
- Cet échec s’inscrit dans une tendance plus large de lassitude du public face aux remakes live-action de Disney, forçant le studio à reconsidérer sa stratégie

Une adaptation attendue qui vire au désastre commercial
Depuis plusieurs années, Disney mise lourdement sur les remakes live-action de ses classiques animés, espérant renouveler la magie tout en séduisant un public contemporain. Parmi ces projets, l’adaptation de Blanche-Neige, annoncée pour 2025, était particulièrement attendue. Avec un budget colossal estimé entre 240 et 270 millions de dollars, la production réunissait des noms prometteurs tels que Rachel Zegler et Gal Gadot en têtes d’affiche, suscitant un engouement initial important. Pourtant, le résultat commercial s’est avéré être un cuisant revers pour le studio.
En effet, malgré cette importante mise de fonds, Blanche-Neige n’a récolté qu’environ 194 millions de dollars à l’échelle mondiale, un chiffre très loin du seuil de rentabilité estimé entre 600 et 650 millions. Ce flop est d’autant plus flagrant que l’ouverture américaine a culminé à seulement 42,2 millions, un score inférieur à celui de précédents remakes comme La Petite Sirène (2023) ou Dumbo (2019). Ces chiffres témoignent d’un désintérêt certain du public, voire d’une réaction négative à l’égard du film.
Cette déception commerciale s’est accompagnée d’une réception critique très mitigée. Sur Rotten Tomatoes, le film n’obtient qu’un modeste 40 % d’avis positifs, tandis que sur IMDb, la note s’effondre à 2/10. Les spectateurs sont divisés, certains louant l’audace et la modernité, d’autres déplorant un manque de respect envers le conte originel. Dans cet article, nous analyserons les raisons profondes de cet échec, en explorant notamment les choix de casting, les polémiques qui ont entouré la production, ainsi que les erreurs stratégiques qui ont conduit à ce désastre commercial.
Nous verrons également comment Rachel Zegler, au cœur de la controverse, a tenté de défendre ses prises de position, et quel avenir s’annonce pour Disney face à cette série d’échecs dans ses remakes live-action. Pour mieux comprendre les enjeux, nous structurerons notre analyse en cinq parties détaillées.
Les origines de la controverse : casting, discours et choix créatifs
Le choix de Rachel Zegler, une actrice latina, pour incarner Blanche-Neige a été l’un des points de départ des nombreuses polémiques entourant ce remake. Traditionnellement, le personnage est associé à une peau d’une blancheur immaculée, conformément au conte de Grimm et au film d’animation de 1937. Cette décision a provoqué un vif débat sur la fidélité à l’œuvre originelle et sur la place de la diversité dans les adaptations modernes.
Le sujet a été exacerbé par les déclarations publiques de Rachel Zegler, qui a critiqué ouvertement le film original, qualifiant l’histoire de « sexiste » et dépassée. Ces propos ont été perçus par une partie du public comme une attaque frontale contre un classique adoré, alimentant ainsi un climat de tension. Par ailleurs, des tensions ont émergé entre Zegler et sa co-star Gal Gadot, notamment sur la scène politique liée au conflit israélo-palestinien. Ces différends ont même conduit à l’annulation de certains événements promotionnels, ce qui a nui à la communication autour du film.
Les choix créatifs ne se sont pas limités au casting. Disney a voulu moderniser l’ensemble en repensant le design des célèbres sept nains. Pour éviter les stéréotypes liés au nanisme, le studio a opté pour des personnages en CGI avec des apparences moins caricaturales. Cette décision, bien qu’animée par une volonté louable d’inclusion, a suscité un rejet massif sur les réseaux sociaux, où le design des nains a été moqué et pris pour cible dans les critiques. Disney a tenté de justifier ses choix en expliquant avoir consulté des associations spécialisées, mais la communication a été jugée trop discrète et peu convaincante.
Ces éléments combinés ont contribué à un climat de controverse intense, déstabilisant l’image du film avant même sa sortie. Pour comprendre l’impact sur le public, il est essentiel d’examiner les répercussions sur la réception et la campagne marketing.

Effet boule de neige : boycott, bad buzz et réception du public
La polémique autour du casting et des choix créatifs a rapidement dégénéré en une campagne de boycott orchestrée sur les réseaux sociaux. Les critiques ont dénoncé un manque de respect envers le film d’origine, accusant Disney de céder à la « woke culture » au détriment de la qualité et de la fidélité au conte. Ce mouvement, relayé par des influenceurs et des groupes conservateurs, a largement contribué à la faible affluence lors de la sortie en salles.
Le bad buzz ne s’est pas limité aux aspects idéologiques. Le design des nains en CGI est devenu un véritable « punching bag » sur Internet, suscitant moqueries et critiques acerbes. Plusieurs internautes ont partagé des mèmes et des vidéos humoristiques qui ont rapidement fait le tour des plateformes, amplifiant la mauvaise réputation du film.
Disney a tenté de répondre à ces critiques en expliquant que les choix avaient été faits en concertation avec des associations de défense des personnes atteintes de nanisme, afin d’éviter la reproduction de stéréotypes nuisibles. Toutefois, la communication est restée « muted », c’est-à-dire timide et peu visible, ce qui n’a pas permis de désamorcer la controverse. Ce manque de réaction forte et cohérente a laissé le champ libre aux détracteurs, qui ont continué à alimenter la défiance envers le film.
Cette réception publique négative a eu un impact direct sur les résultats au box-office, illustrant combien la perception sociale et culturelle peut influencer la performance commerciale d’un projet cinématographique. Le cas de Blanche-Neige est ainsi emblématique d’un échec marketing en plus d’un échec artistique.
Les raisons d’un flop annoncé : fatigue des remakes et erreurs stratégiques
Au-delà des polémiques, plusieurs facteurs structurels expliquent le fiasco commercial de Blanche-Neige. Tout d’abord, le public montre une certaine lassitude face à la multiplication des remakes live-action Disney. Après des projets tels que Mulan, Pinocchio ou encore Peter Pan & Wendy, qui ont tous eu des fortunes diverses, l’enthousiasme pour ces relectures semble s’essouffler.
Ensuite, le budget de production, très élevé, a nécessité une recette conséquente pour atteindre la rentabilité. Or, le marketing autour du film a été jugé trop discret, voire maladroit, ne parvenant pas à créer un engouement suffisant. Contrairement à d’autres remakes, il manquait à Blanche-Neige un élément novateur ou spectaculaire capable d’attirer un large public.
Le choix de casting a également joué un rôle dans cet échec. Gal Gadot, bien que star internationale, n’a pas réussi à générer l’effet « bankable » escompté. Comparée à d’autres têtes d’affiche de remakes passés, elle n’a pas apporté de véritable valeur ajoutée au projet. Quant à Rachel Zegler, ses prises de position publiques ont polarisé l’opinion, ce qui a nui à l’image du film.
Enfin, la stratégie globale de Disney semble avoir souffert d’un manque de cohérence. La volonté de moderniser le conte s’est heurtée à une partie du public attachée à la version classique, tandis que les nouveautés n’ont pas su convaincre les nouvelles générations. Ce décalage entre attentes et réalisations a contribué à faire de Blanche-Neige un flop annoncé.

Rachel Zegler face aux critiques : défense et discours public
Au cœur de la tourmente, Rachel Zegler a choisi de ne pas se dérober face aux critiques. Elle a défendu ses prises de position progressistes, affirmant que la modernisation du personnage de Blanche-Neige était nécessaire pour refléter la diversité et les valeurs actuelles. Pour elle, il s’agissait de repenser un conte qui, selon elle, véhiculait des messages dépassés et sexistes.
Dans plusieurs interviews et sur ses réseaux sociaux, Zegler a assumé ce discours, ce qui a eu pour effet de renforcer la polarisation autour du film. Si certains ont salué son courage et son engagement, d’autres ont perçu ces interventions comme clivantes et provocatrices, alimentant le rejet d’une partie du public déjà méfiant.
Disney, de son côté, a tenté d’apaiser les tensions en adoptant une communication plus neutre, cherchant à recentrer le débat sur les qualités artistiques du film. Cependant, cette stratégie n’a pas suffi à inverser la tendance négative. Le studio reste confronté à une image ternie et à une perte de confiance de la part de ses spectateurs.
Cette situation illustre les difficultés pour un grand studio comme Disney à concilier modernisation, diversité et respect des attentes d’un public large et hétérogène.
Quel avenir pour Disney et ses adaptations ?
Face à ce revers, Disney se trouve à un tournant stratégique important. Après le succès mitigé de Wish (2023) et le désastre de Blanche-Neige (2025), la politique de production axée sur les remakes live-action est remise en question. Plusieurs analystes anticipent une réévaluation des priorités du studio, qui devra repenser sa manière d’aborder ses classiques.
Les leçons tirées de cet échec pourraient conduire à une diversification des projets, en privilégiant des créations originales ou des adaptations plus audacieuses, moins dépendantes de la nostalgie. Le cas de Blanche-Neige est désormais emblématique d’une phase de désamour du public envers une certaine formule Disney, trop répétitive et parfois déconnectée des attentes contemporaines.
Pour retrouver son prestige, Disney devra également améliorer sa communication, en anticipant les controverses et en adoptant une posture plus transparente et inclusive, sans pour autant aliéner une partie de son audience. Le studio a déjà montré sa capacité à rebondir, comme avec le succès de productions récentes telles que Ratatouille ou Vaiana 2.
En conclusion, la saga des remakes Disney est à un point critique. Le cas Blanche-Neige offre un exemple instructif des défis à relever pour conjuguer héritage, modernité et attentes d’un public de plus en plus exigeant.

Conclusion
Le remake live-action de Blanche-Neige (2025) illustre parfaitement les risques associés à la stratégie actuelle de Disney. Malgré un investissement financier colossal et un casting prometteur, le film a essuyé un échec commercial et critique retentissant, en grande partie dû à des choix artistiques et marketing controversés.
La controverse autour du casting, notamment l’incarnation de Blanche-Neige par Rachel Zegler, et les choix créatifs comme le design des nains, ont engendré un effet boule de neige négatif. Les campagnes de boycott et le bad buzz sur les réseaux sociaux ont fragilisé la réception du film, aboutissant à des recettes bien en dessous des attentes.
Au-delà des polémiques, cet échec met en lumière une fatigue grandissante du public face aux remakes live-action, ainsi que des erreurs stratégiques dans la gestion du projet. Rachel Zegler, malgré ses efforts pour défendre une vision progressiste, n’a pas réussi à convaincre une partie de l’audience, tandis que Disney peine à redresser la barre.
À l’avenir, le studio devra repenser sa politique, en tirant des enseignements de ces revers. La clé résidera sans doute dans un équilibre plus fin entre innovation, respect des classiques et communication efficace. Pour en savoir plus sur l’histoire et les chansons emblématiques de Blanche-Neige et les 7 nains ou sur d’autres succès Disney comme La Petite Sirène, n’hésitez pas à consulter nos articles détaillés.
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