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Procès Disney Lorcana : Upper Deck Relance La Bataille En Europe Pour Vol De Secrets D’affaires Et Risque D’interdiction De Vente

La bataille judiciaire entre Upper Deck et Ravensburger prend un tournant décisif avec le lancement d’une nouvelle procédure en Europe fin octobre 2025, après un premier échec aux États-Unis. Cette action, fondée sur des accusations de vol de secrets d’affaires et de concurrence déloyale, pourrait aboutir à l’interdiction de vente du jeu de cartes Disney Lorcana sur le marché européen, où la législation sur les secrets commerciaux est particulièrement protectrice.

Points clés à retenir

  • Upper Deck a changé de stratégie juridique, passant d’accusations de plagiat aux États-Unis à des allégations de vol de secrets d’affaires en Europe
  • La procédure vise à obtenir une interdiction de commercialisation de Disney Lorcana en Europe, ce qui représente une menace majeure pour Ravensburger et Disney
  • La législation européenne sur les secrets commerciaux, plus stricte qu’aux États-Unis, pourrait favoriser Upper Deck dans cette nouvelle bataille
  • L’affaire implique Ryan Miller, un auteur freelance accusé d’avoir utilisé des informations confidentielles du prototype Rush of Ikorr pour développer Disney Lorcana
  • Le verdict pourrait créer un précédent juridique important pour l’industrie du jeu concernant la protection des innovations et la gestion des collaborations avec des freelances
Procès Disney Lorcana : Upper Deck Relance La Bataille En Europe Pour Vol De Secrets D’affaires Et Risque D’interdiction De Vente

Upper Deck relance la bataille judiciaire en Europe : enjeux et motifs

La bataille judiciaire entre Upper Deck et Ravensburger, deux géants de l’industrie des jeux de société, connaît un nouveau rebondissement majeur. Après avoir perdu une première procédure aux États-Unis, Upper Deck a décidé de relancer la guerre juridique en Europe à la fin du mois d’octobre 2025. Cette nouvelle action vise à invoquer le vol de secrets d’affaires et la concurrence déloyale, des accusations plus adaptées au cadre législatif européen, réputé pour sa rigueur en matière de protection des informations confidentielles.

L’enjeu principal de cette procédure est de taille : elle pourrait aboutir à l’interdiction de vente de Disney Lorcana, le jeu de cartes à collectionner développé par Ravensburger, sur le marché européen. Cette menace est d’autant plus préoccupante que la législation européenne sur les secrets commerciaux est plus stricte et protectrice que celle des États-Unis, où Upper Deck avait essuyé un revers judiciaire en 2024.

Au-delà de l’impact immédiat sur les deux entreprises, cette procédure soulève des questions cruciales pour toute l’industrie du jeu de société. Elle pourrait en effet créer un précédent juridique majeur concernant la protection des innovations, la gestion des freelances et la définition même du secret industriel dans un secteur où les idées circulent librement mais où la créativité est un actif stratégique.

Dans cet article, nous allons d’abord revenir sur les origines de cette affaire, en retraçant les accusations initiales portées par Upper Deck concernant Disney Lorcana. Ensuite, nous analyserons le changement de stratégie juridique d’Upper Deck, qui passe de la propriété intellectuelle au secret commercial. Nous étudierons également les conséquences potentielles de cette procédure pour Ravensburger, Disney, et plus largement l’industrie du jeu. Enfin, nous proposerons une chronologie détaillée de la saga judiciaire et nous conclurons sur les enjeux futurs, notamment en termes de jurisprudence et de protection des idées.

Retour sur l’affaire Disney Lorcana : du plagiat au secret d’affaires

En 2023, Upper Deck a accusé Ravensburger et Ryan Miller, un auteur de jeux freelance, d’avoir plagié un prototype interne nommé Rush of Ikorr pour créer Disney Lorcana. Selon Upper Deck, ce prototype comprenait des mécaniques de jeu originales ainsi que des concepts innovants qui auraient été copiés illégalement. Ces accusations ont été portées dans une plainte officielle déposée aux États-Unis, où la société reprochait à Ravensburger et à Miller non seulement le plagiat mais également une violation de contrat et une utilisation abusive de la propriété intellectuelle.

Le cœur du différend reposait sur la protection des mécaniques de jeu, un sujet complexe car, selon le droit américain, les règles ou mécaniques en elles-mêmes ne sont généralement pas protégées par le droit d’auteur. Cette subtilité juridique a joué en faveur de Ravensburger, qui a vu les accusations rejetées par la justice américaine lors d’une audience fédérale en septembre 2024.

Malgré la fermeté de la décision, Upper Deck n’a pas abandonné la bataille. En effet, la société a conclu un règlement à l’amiable avec Ravensburger pour un montant modeste de 39 000 dollars, tout en préparant une nouvelle offensive en Europe, où les lois sur les secrets d’affaires offrent une meilleure protection. Cette évolution illustre bien la difficulté qu’ont les entreprises à protéger leurs innovations dans un secteur où les idées sont souvent partagées et adaptées.

Pour comprendre le contexte et l’importance de cette affaire, il est utile de se référer à des analyses approfondies sur la protection des œuvres et des idées dans le domaine du jeu, comme celles proposées sur des sites spécialisés tels que La cupidité selon Picsou, qui explore les enjeux économiques autour des droits de propriété intellectuelle.

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Changement de stratégie : de la propriété intellectuelle au secret commercial

Face à l’échec de sa première tentative aux États-Unis, Upper Deck a modifié sa tactique en ciblant cette fois le droit européen, réputé plus strict en matière de protection des secrets commerciaux. Cette stratégie s’appuie sur le fait que Ryan Miller aurait utilisé et divulgué des informations confidentielles obtenues lors de sa collaboration avec Upper Deck, des données qu’il aurait ensuite intégrées au développement de Disney Lorcana chez Ravensburger.

Le droit européen, notamment à travers la directive sur la protection des secrets d’affaires adoptée en 2016, offre un cadre juridique robuste permettant de sanctionner la divulgation ou l’utilisation illicite d’informations confidentielles. Cette législation vise à protéger les entreprises contre la concurrence déloyale, un concept clé qui pourrait jouer en faveur d’Upper Deck dans ce nouveau procès.

En lançant cette procédure, Upper Deck espère obtenir une interdiction de commercialisation de Disney Lorcana en Europe, ce qui porterait un coup sévère à Ravensburger et à Disney, partenaires du projet. Ce procès pourrait également forcer une reconnaissance explicite du vol de secrets industriels, un sujet encore peu exploré dans le domaine du jeu de société.

Cette évolution souligne l’importance pour les entreprises de sécuriser leurs informations stratégiques et de gérer avec rigueur les contrats de confidentialité, notamment lorsqu’elles travaillent avec des freelances ou des partenaires externes. Pour approfondir cette problématique, on peut consulter des ressources comme Analyse féerique maléfique, qui traite des enjeux juridiques liés aux créations intellectuelles dans un contexte professionnel.

Impact pour Ravensburger, Disney et l’industrie du jeu

La procédure engagée par Upper Deck représente une menace directe pour Ravensburger et Disney, dont le jeu Disney Lorcana pourrait voir sa commercialisation suspendue en Europe. Cela risquerait non seulement d’entraver la croissance du jeu sur un marché important, mais aussi d’affecter la confiance des collectionneurs et des joueurs, qui constituent une base essentielle pour le succès de ce type de produit.

Au-delà de cette affaire spécifique, l’industrie du jeu dans son ensemble est confrontée à un défi majeur : comment protéger efficacement les innovations tout en favorisant la créativité et la collaboration. L’affaire met en lumière les risques liés à l’emploi de freelances, souvent amenés à travailler sur plusieurs projets simultanément, et à la circulation fluide des idées, qui peut parfois déboucher sur des conflits juridiques complexes.

Le jugement à venir pourrait ainsi influencer profondément les pratiques des éditeurs en matière de protection des créations, de rédaction des contrats et de recrutement des auteurs. En particulier, il pourrait inciter les entreprises à renforcer les clauses de confidentialité et à développer des stratégies plus rigoureuses pour sécuriser leurs prototypes et leurs concepts.

Pour mieux saisir les dynamiques économiques et créatives du secteur, il peut être intéressant de parcourir des analyses comme Image princesses Disney & mondialisation, qui examine les interactions entre les marques, la propriété intellectuelle et les marchés mondiaux.

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Chronologie de la saga judiciaire Disney Lorcana

Pour bien comprendre l’évolution de cette affaire, voici une chronologie synthétique des événements clés :

  • Juin 2023 : Upper Deck dépose une plainte initiale contre Ravensburger et Ryan Miller pour plagiat et violation de contrat. Les accusations concernent la copie présumée du prototype Rush of Ikorr et l’utilisation abusive de propriété intellectuelle.
  • Septembre 2024 : Audience au tribunal fédéral américain. La justice rejette les accusations de plagiat, en considérant notamment que les mécaniques de jeu ne sont pas protégées par le droit d’auteur.
  • Octobre 2025 : Règlement à l’amiable aux États-Unis, avec un versement de 39 000 dollars. Cependant, Upper Deck annonce le lancement d’une nouvelle procédure judiciaire en Europe, axée sur le vol de secrets d’affaires.
  • Novembre 2025 : Un procès est prévu contre Ryan Miller pour rupture de contrat. Ce procès pourrait être reporté ou annulé en fonction des développements de la procédure européenne.

Cette chronologie montre la persistance d’Upper Deck à défendre ses intérêts, malgré les revers judiciaires. Elle illustre aussi la complexité croissante des contentieux liés à la propriété intellectuelle dans un secteur en pleine expansion et mutation.

Les enjeux futurs : jurisprudence et protection des idées dans le jeu

Le verdict attendu de la procédure européenne pourrait avoir des conséquences majeures pour l’industrie du jeu. En effet, il pourrait établir de nouveaux standards pour la protection des secrets d’affaires et la gestion de la concurrence déloyale dans ce secteur. Une telle jurisprudence serait susceptible d’influencer la manière dont les entreprises conçoivent leurs stratégies de développement et de sécurisation des créations.

Les professionnels du jeu suivent de près cette affaire, conscients que son issue pourrait modifier les pratiques en matière de recrutement, de contractualisation et de gestion des prototypes. L’importance accrue accordée à la protection des idées pourrait aussi encourager une meilleure formalisation des collaborations et un contrôle plus strict sur la diffusion des informations sensibles.

Pour approfondir ces enjeux, il est recommandé de consulter des ressources spécialisées et des analyses juridiques qui mettent en lumière les défis liés à la protection intellectuelle dans un secteur créatif. Par ailleurs, les éditeurs pourraient s’inspirer d’exemples réussis de sécurisation des innovations pour éviter des conflits similaires.

Enfin, cette affaire souligne aussi l’importance de sensibiliser les acteurs du jeu à la complexité des règles entourant la propriété intellectuelle et les secrets d’affaires, afin de préserver à la fois la créativité et la compétitivité du secteur.

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Conclusion

La relance de la bataille judiciaire par Upper Deck en Europe marque une étape décisive dans le conflit autour de Disney Lorcana. Après un revers aux États-Unis, la société mise désormais sur la législation européenne pour défendre ses droits et faire reconnaître le vol de secrets d’affaires, un concept clé dans la protection des innovations.

Cette procédure soulève des enjeux cruciaux non seulement pour Ravensburger et Disney, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie du jeu de société et des jeux de cartes à collectionner. Le jugement attendu pourrait établir un précédent juridique majeur, incitant les éditeurs à renforcer la protection de leurs créations et à adopter des pratiques plus rigoureuses dans la gestion des collaborations.

Au-delà du cadre légal, cette affaire illustre la complexité croissante des relations entre créativité, propriété intellectuelle et concurrence dans un secteur en pleine expansion. Elle invite les professionnels à repenser leurs stratégies pour sécuriser leurs innovations tout en favorisant un environnement propice à la création et à la diffusion des idées.

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