2017 : Sortie aux Etats-Unis du film La Belle et la Bête
Histoires éternelles … Qu’on ne croit jamais … De deux inconnus … Qu’un geste imprévu … Rapproche en secret …
Cette histoire, c’est celle de Belle, une jeune française qui vit dans un petit village français en compagnie de son farfelu de père. Emprisonnée dans le château de la Bête, saura-t-elle découvrir le Prince charmant qui se cache derrière le masque du monstre ?
En 1991, Disney reprend donc une histoire de la tradition orale nous venant de la profondeur des temps et que Jeanne-Marie Leprince de Beaumont adaptera pour en faire le récit que l’on connaît. Le dessin animé deviendra une œuvre-clé, ouvrant la porte du renouveau des longs métrages d’animation.
Les Walt Disney Animation Studios entrent de plein pied dans un nouvel âge d’or. Deux Oscars viendront saluer le film, l’un pour la Meilleure Musique et l’autre pour la Meilleure Chanson pour Histoire Éternelle. Et, une première pour un film d’animation, il voit une nomination dans la catégorie Meilleur Film. La reconnaissance du public est plus grandiose encore : 145 millions de dollars de recettes, du jamais vu à l’époque pour un film d’animation.
Si bien qu’une série de produits annexes dériveront du film. Une suite sort en vidéo en 1997 : La Belle et la Bête 2 : Le Noël Enchanté. Il sera suivi en 1998 par Le Monde Magique de la Belle et la Bête. Le film original lui-même ressort deux fois au cinéma. En 2002, c’est sur grand écran IMAX que l’on retrouve les protagonistes de l’histoire avec une scène supplémentaire. Une version 3-D est proposée en 2010.
Et pour couronner le tout… un film
L’idée est alors de passer des personnages dessinés au live action. Cela sera réalisé en 2013 lorsque sort à Broadway une première adaptation en comédie musicale : La Belle et la Bête – Le Musical. Devenu succès dans les théâtre new-yorkais, le spectacle parcourt le monde.
Dans les années 2010, les Studios Disney se lancent dans une grande vague d’adaptation de ses classiques en live action. Le Belle et la Bête n’y fera pas exception. Contrairement au choix d’une histoire parallèle éclairant le film d’animation – à l’image de Maléfique qui nous éclaire un personnage de La belle au Bois dormant – le récit reprend fidèlement la trame du film de 1991. Si bien que les enfants de l’époque, devenus adultes, ont pu replonger dans l’enchantement de leurs jeunes années. Magie, émotion, émerveillement, joie et nostalgie, et même Big Ben, Lumière, Madame Samovar et tous les autres !
Le 17 mars c’est aussi …
En 1975 : Décès de Bernard Garbutt, animateur
Né en 1900 dans le sud des Etats-Unis, Bernard Garbutt fit d’abord valoir ses talents de dessinateurs auprès des courses de chevaux qu’il dessinait pour le supplément du Los Angeles Times. C’est alors qu’il sera approché par les Studios Disney pour participer au grand projet de film d’animation en long métrage : Blanche-Neige et les sept nains. Il interviendra encore sur ce chef d’œuvre qu’est Bambi.
En 1971 : Sortie aux Etats-Unis du film Un Singulier Directeur
S’il ambitionne de devenir le responsable des programmes de la chaîne UBC qui l’emploie, Steven Post se contente pour l’heure d’assumer le poste de distributeur interne de courrier. Mais tout semble pouvoir s’accélérer pour l’ambitieux jeune homme quand Jennifer, sa petite amie, se voit confier la garde d’un singe, prompt à détecter les programmes télé promis à une audience record. Steven se sert alors du primate pour attirer l’attention des dirigeants de la chaîne et obtenir le poste convoité…