Pour cette nouvelle journée du Calendrier de l’Avent, retour sur une séquence du film Mélodie Cocktail : C’est un souvenir de décembre.
Upon a Wintertime – 1948 [A DECOUVRIR AU BAS DE L’ARTICLE]
Pour notre huitième fenêtre du calendrier de l’Avent, pas de Père Noël ni de sapin, pas de dinde ni de cadeau … pas de héros traditionnel de l’univers Disney non plus. Non … aujourd’hui c’est une impression d’hiver que l’on vous offre avec un court métrage qui était, à l’origine une séquence du dixième film des studios Disney.
Mélodie Cocktail
En 1948, la seconde guerre mondiale est toute proche encore. Dès la fin du conflit, Walt Disney avait concentré ses forces à rendre le Studio viable en signant plusieurs films. Ils vont se succéder afin de redonner à la machine de l’animation toute sa dynamique.
En 1943, Saludos Amigos emmène Donald et Dingo à la rencontre de José Carioca en Amérique du Sud. Donald retrouvera le perroquet dès 1945 dans Les Trois Caballeros. Dans la foulée 1946 voit arriver La Boîte à Musique qui nous offre une première compilation musicale et l’année suivant, Coquin de Printemps réunit deux moyens métrages.
Mélodie Cocktail qui sort en 1948 reprend l’idée de la suite de séquences musicales, l’histoire racontée étant supportée par le chant… tout comme dans la Boîte à Musique … dans la lignée aussi de la tradition musicale de Walt Disney, déjà mise en avant dans Fantasia. Et la recette fonctionne !
C’est un Souvenir de Décembre
Mélodie Cocktail réunit donc sept séquences dont ce souvenir de décembre. L’épisode est construit comme une carte postale un peu désuète… une sorte de chromo du passé qui raconte les histoires parallèles de deux couples …deux humains … deux lapins. Une séquence en forme de flashback… Quand Joy et Jenny étaient jeunes et qu’ils patinaient sur la glace d’un lac gelé. Comme il est doux de s’en souvenir …
Une douce ambiance …
L’ambiance que dégage le film préfigure déjà celle qu’on retrouvera deux ans plus tard dans Cendrillon. Observez bien les chevaux … Ceux de la Princesse aux pantoufles de verre étaient alors en production.
Au niveau des décors, ils sont par contre très épurés et aux couleurs très contrastées. Ils sont dus à Mary Blair … à qui l’on devra les poupées de It’s a small world …
En résumé … une jolie tranche de vie à partager …
