En décembre 2017, l’ONU proclame que chaque 16 Mai deviendra la Journée internationale du vivre ensemble en Paix. L’occasion pour revoir un film qui illustre bien ce propos : Zootopie.
Unis dans la différence et dans la diversité.
Vivre ensemble en paix, c’est accepter les différences, être à l’écoute, faire preuve d’estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d’harmonie.
Zootopie : Une trame historique chez Disney
L’univers des films Disney a traité de ces sujets dans ses longs métrages.
Dès Blanche-Neige et les sept nains, on retrouve cette notion de personnages de souches improbables et diverses qui s’unissent dans l’harmonie.
On peut évoquer « La Belle et la Bête », où les extrêmes faisant fi de leur différences construisent une relation improbable emprunte de ces valeurs mises en exergue par cette journée.
Frère des ours, Pocahontas, Rox et Rouky, Toy Story, Lilo et Stitch, Les mondes de Ralph…
Les exemples foisonnent dans l’Univers Disney.
Un film d’exception
Pourtant, un film passe souvent sous nos radars et s’inscrit parfaitement dans le thème.
Deuxième plus grand succès commercial de l’univers Disney, il devance même la Reine des neiges dès sa première semaine en salle.
Curieusement, la France à peu été impactée par ce phénomène mondial et on y fait rarement référence.
Il s’agit de Zootopie.
Une référence contemporaine unique et riche
Un univers, une ville, des personnages construits de toutes pièces dans l’esprit du « vivre-ensemble en paix » malgré les différences.
Pas moins de 64 espèces animales de toutes tailles se côtoient dans ce long métrage.
Les recherches pour Zootopie furent très longues, et c’est intentionnellement que l’aspect « peluche » fut évité au profit du réalisme des poils beaucoup plus exigeant à réaliser. On humanise l’animal en respectant son aspect physique original.
Six quartiers constituent la ville de Zootopie :
– Sourisville, qui abrite ses plus petits habitants
– La place du Sahara, inspirée de DubaÏ
– Lapinville, peuplé de cultivateurs
– Le quartier de la gare, où se retrouvent les gros bras de la justice et la mairie
– Toundraville, où règne le froid
– Le quartier de la forêt humide, peuplée d’arbres immenses et de végétation dense
Diversité
Vous voulez de la diversité, du vivre ensemble, et en voilà.
On a rarement fait plus dense dans l’univers Disney.
Reconstitution inspirée d’une grande ville moderne comme New York, tout y est.
Quartiers, urbanisme diversifié, ethnies mélangées ou volontairement isolées, divergences.
Mais qu’elle est la trame du film ?
Dans une mégalopole où vivent des mammifères très variés, les carnivores ne dévorent plus leurs semblables, une lapine issue d’un milieu modeste d’éleveur de carottes va construire sa destinée, son rêve.
Judy Hopps va devenir policière et se frayer son chemin dans un monde de gros bras.
Apprendre à coopérer avec Nick, un filou de renard pour résoudre l’énigme, la trame du film.
Qu’est-ce qui pousse subitement certains prédateurs à redevenir sauvage ?
Tenter une seconde lecture.
Sous ce dessin animé « tout public » se cache une seconde lecture.
La réalisation d’un objectif malgré la différence.
La place de la femme ou de la personne atypique qui intègre un monde du travail catégorisé par sexe, religion ou ethnie, par exemple.
Les barrières mises en place par des « détenteurs du pouvoir et de la tradition » pour faire obstacle à la discrimination positive.
Le racisme inter-ethnique ou associé à l’appartenance au lieu de vie.
L’acceptation des différences, la confiance, l’établissement d’une estime réciproque qui passe outre les clichés et les origines.
Et en trame de fond, vivre ensemble en harmonie et en paix dans une société construite sur des intérêts opposés. Trouver la voie de la tolérance, du respect.
Nous vous invitons en ce jour dédié à vous replonger dans ce film et y puiser son essence : un message universel de bien vivre ensemble.