La série « All’s Fair », création de Ryan Murphy avec Kim Kardashian en tête d’affiche, vient d’enregistrer un échec critique sans précédent en obtenant un score de 0% sur Rotten Tomatoes, une première pour une production de cette envergure. Ce désaveu unanime des critiques survient malgré un casting prestigieux incluant Glenn Close, Naomi Watts, Niecy Nash et Sarah Paulson, transformant ce qui devait être l’événement télévisuel de 2025 en l’un des plus grands fiascos de l’histoire récente du petit écran.
Points clés à retenir
- La série judiciaire « All’s Fair » a reçu un score catastrophique de 0% sur Rotten Tomatoes, malgré sa distribution étoilée et son budget conséquent.
- La performance d’actrice de Kim Kardashian est particulièrement pointée du doigt, qualifiée de « raide et sans affect » par plusieurs médias influents comme The Hollywood Reporter et The Guardian.
- Le scénario a été vivement critiqué, certains médias allant jusqu’à le comparer défavorablement à une production générée par ChatGPT, tandis que la réalisation est jugée incohérente.
- Ce fiasco remet en question la stratégie créative de Ryan Murphy et l’avenir du « murphyverse », notamment sa tendance à privilégier les grands noms au détriment d’une écriture solide.
- Même dans la catégorie du « hate-watch » (visionnage par dépit), la série échoue, The Times concluant que « c’est si mauvais que ce n’en est même pas agréable ».

Quand « All’s Fair » devient le symbole du flop critique de 2025
En 2025, l’industrie du divertissement a été secouée par un événement aussi rare que spectaculaire : la série judiciaire « All’s Fair » s’est effondrée avec un score inédit de 0% sur Rotten Tomatoes, une plateforme de référence pour les critiques et le public. Ce désaveu quasi unanime marque un tournant dans la perception des productions télévisuelles de prestige, d’autant plus que la série était portée par des noms prestigieux et diffusée sur des plateformes majeures telles que Hulu et Disney+. L’attente était immense, la promotion intense, et pourtant le résultat a été perçu comme un véritable fiasco industriel.
Créée par Ryan Murphy, un producteur reconnu pour ses succès et son influence dans le paysage audiovisuel américain, « All’s Fair » promettait une plongée captivante dans les coulisses d’un cabinet d’avocats ultra-glamour. Avec un casting cinq étoiles réunissant Glenn Close, Naomi Watts, Niecy Nash, Sarah Paulson, et la star médiatique Kim Kardashian en tête d’affiche, le projet avait tous les ingrédients pour devenir l’événement phare de l’année. Pourtant, dès sa sortie, la série a déclenché une vague de critiques acerbes, allant jusqu’à être qualifiée de « pire série jamais réalisée » par plusieurs médias majeurs.
Dans cet article, nous allons analyser en profondeur les raisons de cet échec retentissant. Nous commencerons par examiner la place centrale de Kim Kardashian dans cette controverse, avant de décortiquer le scénario et la réalisation qui ont été unanimement décriés. Nous aborderons ensuite le gâchis apparent d’un casting pourtant exceptionnel, et enfin, nous verrons comment cette déconvenue affecte la carrière de Ryan Murphy et l’avenir de son univers créatif, souvent surnommé le « murphyverse ».
Kim Kardashian au cœur de la tourmente
Au cœur de la tempête critique se trouve incontestablement Kim Kardashian, dont le rôle d’avocate à la tête d’un cabinet prestigieux n’a pas convaincu. Pour beaucoup, son jeu d’actrice est l’un des principaux points faibles de la série. The Hollywood Reporter et The Guardian ont notamment souligné son interprétation « raide et sans affect », manquant cruellement d’authenticité, un défaut particulièrement saillant face à des actrices chevronnées comme Glenn Close ou Naomi Watts.
Le personnage qu’elle incarne, censé être à la fois charismatique et redoutable, apparaît au contraire comme une caricature superficielle. L’écart entre la notoriété médiatique de Kardashian et ses compétences artistiques semble trop grand pour être comblé. En outre, le fait qu’elle soit également productrice exécutive de la série a alimenté les critiques, certains observateurs estimant qu’elle n’a pas réussi à transformer sa popularité en crédibilité artistique.
Ce double rôle a renforcé l’idée que la série était davantage un véhicule promotionnel qu’une œuvre sérieuse. Malgré une forte présence médiatique et un marketing agressif, Kim Kardashian n’a pas su convaincre les spectateurs ni les critiques, ce qui a contribué à l’échec global du projet. Cette situation rappelle que le star power, même immense, ne suffit pas toujours à garantir le succès artistique.

Un scénario et une réalisation au vitriol
Le scénario de « All’s Fair » a été l’un des aspects les plus critiqués. USA Today n’a pas hésité à le qualifier de « pire que ChatGPT », une référence cinglante à la qualité perçue des dialogues, jugés artificiels et superficiels. Les échanges sont souvent comparés à ceux d’un mauvais soap opera, avec une écriture qui peine à convaincre tant par son manque de profondeur que par son incohérence.
Par ailleurs, la série semble privilégier des scènes de luxe ostentatoire, multipliant les plans sur des décors somptueux et des accessoires coûteux, au détriment du développement narratif. Ce phénomène, souvent qualifié de « luxe porn », donne l’impression d’un produit plus soucieux de l’image que de la substance. La critique souligne ainsi une confusion entre la démonstration de richesse et une écriture sophistiquée qui aurait dû servir l’intrigue.
La direction artistique, pourtant essentielle dans une série de ce calibre, est également pointée du doigt. The Guardian a résumé la situation en affirmant que « personne ne semble savoir ce qu’il fait », soulignant un manque de cohésion et une absence flagrante de vision claire. Ces défauts se traduisent par une expérience de visionnage frustrante, où les scènes semblent juxtaposées sans réelle logique.
Le gâchis d’un casting cinq étoiles
Au-delà de Kim Kardashian, « All’s Fair » bénéficiait d’un casting exceptionnel, avec des actrices telles que Glenn Close, Naomi Watts, Niecy Nash et Sarah Paulson. Ce qui aurait dû être une force majeure de la série s’est finalement transformé en un gâchis. Les critiques ont unanimement souligné que le talent de ces actrices était sous-exploité, voire totalement perdu dans un projet mal conçu.
Les médias comme The Telegraph ont même ironisé sur la situation, suggérant que ces actrices oscarisées auraient mieux fait de jouer dans un soap britannique, tant le niveau global de la série est jugé bas. Ce constat renforce l’idée que le problème ne réside pas dans le casting, mais bien dans la qualité du scénario et de la réalisation.
Les actrices apparaissent souvent « perdues » et « mal dirigées », ce qui nuit à la crédibilité des personnages et à l’immersion du spectateur. Ce déséquilibre entre un casting prestigieux et une écriture déficiente crée un contraste désagréable, accentuant le sentiment d’un projet mal abouti malgré ses ambitions.

Réactions des spectateurs : entre consternation et curiosité malsaine
La réception par le public de « All’s Fair » reflète la désillusion générale. De nombreux spectateurs dénoncent une série « superficielle, mal écrite et irréaliste », allant jusqu’à la qualifier de « plaisir coupable raté ». Cette expression illustre bien le paradoxe d’une œuvre qui aurait pu se prêter au visionnage critique amusé, mais qui échoue même à susciter ce type d’intérêt.
Quelques rares avis positifs saluent le style visuel et le thème « girl power » mis en avant par la série, mais ils restent minoritaires. La majorité des commentaires évoque une production « embarrassante » et « sans profondeur », incapable de captiver ou d’émouvoir. Selon The Times, la série échoue même dans le registre du « hate-watch » (visionnage par dépit ou par moquerie), concluant que « c’est si mauvais que ce n’en est même pas agréable ».
Cette double réaction, entre consternation et curiosité malsaine, illustre l’impact réel d’une production qui ne parvient ni à convaincre ni à divertir, un phénomène assez rare dans l’industrie où même les flops attirent parfois par leur excentricité ou leur audace.
L’impact sur la carrière de Ryan Murphy et l’avenir du « murphyverse »
Ryan Murphy, souvent synonyme de succès et d’innovation dans le monde des séries télévisées, voit son image écornée par ce revers critique et public. Après plusieurs productions récentes moins saluées, l’échec de « All’s Fair » soulève des questions sur sa stratégie créative et son rythme de production effréné.
Murphy est connu pour son goût du scandale et pour avoir su bâtir un univers cohérent et apprécié, souvent appelé le « murphyverse ». Cette série, censée renouveler son audience en s’associant à une personnalité médiatique comme Kim Kardashian, se retourne paradoxalement contre lui. L’alliance entre un producteur reconnu et une star du divertissement grand public n’a pas produit l’effet escompté, mais plutôt un rejet massif.
Ce fiasco invite à une réflexion sur les limites de la stratégie consistant à capitaliser sur des noms célèbres plutôt que sur une écriture solide et une direction artistique rigoureuse. Ryan Murphy devra sans doute repenser son approche pour ne pas compromettre son héritage et sa place dans le paysage audiovisuel contemporain.
Pour mieux comprendre les enjeux de production et les stratégies des plateformes telles que Disney+, il peut être intéressant de comparer avec d’autres projets récents qui ont su conjuguer succès critique et public, comme certains films ou séries évoqués dans des articles spécialisés. Par exemple, la manière dont Disney+ gère ses franchises cultes, à l’image des actualités autour de La Haut, Shardlake et Mufasa, témoigne d’une approche plus maîtrisée.

Conclusion
Le flop critique de « All’s Fair » en 2025 constitue un cas d’école dans l’industrie audiovisuelle. Malgré un casting prestigieux et une production ambitieuse portée par Ryan Murphy et Kim Kardashian, la série a été unanimement rejetée pour ses faiblesses majeures en termes de scénario, de réalisation et de direction artistique. Le jeu d’actrice de Kardashian, jugé peu convaincant, a cristallisé les critiques, tandis que le talent des autres membres du casting a été sous-exploité, accentuant le sentiment d’un projet mal conçu.
Les réactions du public oscillent entre consternation et une curiosité malsaine, la série n’ayant pas réussi à susciter même le plaisir coupable souvent associé aux productions ratées. Cette situation pose un véritable défi à Ryan Murphy, dont la stratégie créative et la capacité à innover sont désormais remises en question.
Pour les amateurs de séries et de productions télévisuelles, cette mésaventure souligne l’importance d’un équilibre entre notoriété, écriture et direction artistique. Elle invite également à s’intéresser aux succès plus maîtrisés des plateformes, comme ceux récemment rapportés sur Pirates des Caraïbes 6, Luca et Le Roi Lion, qui montrent qu’un bon storytelling reste la clé du succès.
Face à ces enseignements, il sera intéressant d’observer comment Ryan Murphy rebondira et si le « murphyverse » saura se renouveler pour retrouver sa place au sommet de l’industrie. En attendant, « All’s Fair » restera un exemple marquant de l’impact d’une mauvaise alchimie entre star power et qualité artistique.





