Tout commence avec une souris (2ème partie)
Comment Walt Disney a-t-il fait de son rêve une réalité ? Comment son idéal de bonheur familial a-t-il conquis le monde entier ? Pour le comprendre, il faut revenir aux origine de cet homme d’exception…
Marceline
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’enfance de Walter Elias, qui naît le 5 décembre 1901 à Chicago, n’est pas bercée par l’amusement. Elias, le père de Walt est un homme autoritaire, très strict avec ses cinq enfants. Le salut du petit Walt viendra lorsque, en 1906, la famille s’installe près de son oncle Robert, dans un ferme de Marceline.
Le bonheur parmi les animaux
La rigueur familiale est beaucoup plus facile à supporter au milieu de la nature et des animaux. C’est là, dans sa solitude, qu’il apprendra à humaniser les bestioles qui l’entourent. On les retrouvera plus tard dans les films qu’il créera. Les années à Marceline le marqueront à jamais. Il restera très attaché à la ville de son enfance. « Il m’est arrivé plus de choses importantes à Marceline que ce qui s’est passé depuis ou que ce sera probablement le cas dans le futur. »
Fin du bonheur…
Mais ce bonheur sera de courte durée. En 1910, l’état de santé d’Elias amène la famille à quitter la ferme et à s’installer à Kansas City. Alors qu’il n’a que 9 ans, Walt doit se lever à 4h du matin pour distribuer les journaux avec son frère Roy. Loin des campagnes de Marceline, il trouvera une nouvelle évasion en se passionnant pour le théâtre et le cinéma.
C’est son nouvel amis, Walter Pfeiffer qui lui communique ce virus. Walt passe beaucoup de temps chez les Pfeiffer qu’il considère comme son « endroit pour rire ». Pfeiffer lui restera fidèle et sera employé par Walt Disney Productions jusqu’à sa retraite.
Naissance d’une passion
1910, c’est la pleine période d’expansion du cinéma. Les nickelodéons où l’on regarde debout quelque court-métrage accompagné d’un bruitage sont remplacés par de vraies salles dotée d’une salle pour une projection fluide des bobines. Le jeune Walt restera impressionné après avoir vu une version de Blanche Neige avec Marguerite Clarcks.
1917, année charnière
La richesse d’inventivité vient, par contre, de l’impression qui montre un panel de fantaisie à travers les comics publiés dans les journaux. C’est le chemin que veut suivre Walt. Il veut devenir dessinateur. Il commence alors des cours par correspondance à la Kansas City Art Institute. Il s’inscrira ensuite au Chicago Art Institute lorsque la famille reviendra dans la ville en 1917.
1917, c’est aussi la Première Guerre Mondiale et Roy est appelé sous les drapeaux. Walt falsifia alors ses papiers et réussit à intégrer la Croix-Rouge. Il arrive en France au lendemain de l’armistice.
Indépendance
Lorsqu’il revient de France en 1919, Walt retourne à Kansas City et postule divers emplois dans cette industrie du cinéma en plein essor. Il sera employé au Pesmen-Rubin Commercial Art Studio où il illustre les programmes et les catalogues.
L’expérience sera de courte durée mais essentielle dans la vie de Disney. C’est là qu’il rencontre et se lie d’amitié avec un jeune graphiste bourré de talent … Ub Iwerks.
C’est durant son second emploi au Kansas City Film Ad Company que l’animation sera révélée à Walt. Il se passionne, en effet, pour cette technique et envisage le potentiel immense du dessin sur Celluloïd. Les premières réalisations ne tarderont pas…