Première Partie – Le Parc

LA Star du parc, c’est bien sûr notre souris préférée … Mickey.  Dans ce lieu magique, il vit avec nombre d’amis, héros de films légendaires… Plus discrètes, les véhicules tiennent une place de choix sur le tableau du vedettariat … Petit tour en compagnie des modèles les plus emblématiques…

Véhicules : Sur les roues de l’histoire …

Dès l’entrée dans le parc, on découvre Main Street, U.S.A. qui possède une collection particulièrement riche de véhicules.  Avez-vous déjà croisé le livreur de sodas ?

Des transports en commun …

Mais l’élément le plus caractéristique de la circulation dans cette rue, ce sont les rails qui la traversent.  L’histoire raconte que la ligne de tramway qui parcourt la rue servait au début du 20e siècle à acheminer la clientèle fortunée. Celle-ci venait de la gare nouvellement construite pour se rendre au Plaza Gardens Restaurant.  Il fallait répondre à la demande de ces riches visiteurs. La Main Street Transportation Company a alors investi dans des Omnibus à étage.  Ils partageaient l’espace avec les tramways tirés par des chevaux qui avaient le monopole du transport dans cette ville.

Sécurité avant tout…

Mais ce ne sont pas les seuls véhicules que l’on croise.  Les services publics sont présents… Un Paddy Wagon communément surnommé « panier à salade » et un Fire Truck motorisés veillent à notre sécurité.

Riches et élégantes …

Et bien sûr, les plus riches arrivent, eux, avec leurs automobiles privées… Elégante limousine, luxueuse Mercer 35R et autres Curved Dash… Cette petite carriole qui fait de temps à autre son apparition non loin de New Century Notions – Flora’s Unique Boutique.

Des origines bien pensées …

Mais d’où viennent tous ces véhicules ?  Ils ont été construits spécialement pour le parc par des artisans anglais… Le tout sous la supervision des Imagineers Eddie Sotto et Ed Johnson.  Et c’est une véritable histoire que raconte chaque modèle. 

Ainsi la Mercer fut choisie pour sa ressemblance avec celle du film musical de 1967 « Le Plus Heureux des Milliardaires ».

Si l’ambiance de Main Street U.S.A. est figée au tournant du 20ème siècle , le « Paddy Wagon » est un souvenir d’une idée ancienne.  En effet, à la conception d’Euro Disneyland, les Imagineers avaient prévu de recréer une ville des années 1920-1930.  Le concept s’inspirait du jazz et des films muets de l’époque, et notamment les films des Keystone Cops. La mention « Keystone Precinct » sur la carrosserie renvoie à ces personnages et à ce Main Street, U.S.A… qui ne vit jamais le jour.

Quant au Fire Truck, il est une copie parfaite du camion de pompier du tout premier Disneyland Resort.  Walt Disney l’avait commandé spécialement pour se déplacer dans le Parc.

En route pour l’aventure !

Main Street U.S.A. n’est pas le seul endroit du parc où les stars à quatre roues sont présentes.  Les véhicules d’Adventureland rassemblés par l’Imagineer Chris Tietz sont autant d’invitations au voyage, même s’il est souvent mouvementé !

Curieuse la Girafe…

Le premier que l’on rencontre en entrant dans la partie africaine du land git devant la boutique La Girafe Curieuse.  Un Land Rover « Station Wagon » de 1969, évoque immanquablement l’aventure.  On se souvient encore de celui qu’on pouvait voir dans les années 1960-1970 dans la série Daktari !

Mais que pourquoi cette voiture semble-t-elle échouée à cet endroit ?  Selon la légende, ce véhicule appartenait à un marchand qui voyageait à travers le désert africain. Une girafe fut si intriguée par ce tout-terrain qu’elle resta plantée au milieu de la piste… Ce qui devait arriver arriva … un accident devant une bâtisse en ruine.  Lassé de ses pérégrinations à travers la savane, le marchand décida finalement d’y établir sa boutique.  Et depuis, le 4×4 ne quitta plus cet emplacement.

Et voici comment on crée une légende …

Ce modèle fut repéré en 1988 dans un jardin abandonné de Californie du Sud par l’Imagineer Bethann Brody.  Il l’acheta aussitôt et lui ajouta le logo de la boutique sur les portières.  Un porte-bagage de fortune, toutes sortes de traces d’usure et d’accidents antérieurs, et voici la légende créée.  Regardez bien ce trou causé par la corne d’un rhinocéros en colère. Notre marchand l’a réparé avec une boîte de conserve qu’il a applati … en sautant à pieds joints !  Elle était son point de vente ambulant … elle reste le souvenir de son passé.

Une mission pour Indiana Jones …

Dirigeons-nous maintenant dans la partie indienne.   Indiana Jones y mène une campagne de fouilles dans la Cité Perdue du Temple du Péril.  La mission demandait différents véhicules pour acheminer hommes et matériel. Ainsi, une Jeep Willys permettait ainsi d’amener les archéologues sur le site. Plus loin, ce camion surmonté de cornes impressionnantes était utilisé pour l’acheminement des artefacts découverts sur place.

Ces véhicules datent de la Deuxième Guerre mondiale. Une adaptation par les Imagineers Bethann Brody, John Gizienski et Pat Burke. L’important était de ressembler à ceux utilisés dans le film de 1981, « Les Aventuriers de l’Arche Perdue ».  On retrouve ainsi ce camion qui transporte l’Arche d’Alliance.  Mais qui sait quels trésors se cachent aujourd’hui à l’intérieur ?

Les autoroutes du futur

Pour se remettre de nos aventures, partons à la découverte du futur.  Avec Autopia, petits et grands peuvent prendre le volant et conduire leur voiture du futur.  Les « astrocoupés » de l’attraction arborent un design retro-futuriste. L’inspiratipn vient à la fois de l’attraction de Disneyland Resort et du cartoon Disney de 1958 Magic Highway USA.

Techniquement, les voitures de Paris correspondent à la septième version de celle développée pour la version originale … Autopia Mark VII.  Son corps à l’allure sportive est coulé en une seule pièce. Une couche de fibre de verre, recouvre un châssis tubulaire en acier.   Et sur ces autoroutes futuristes, la sécurité est primordiale. Grâce à ces pare-chocs en aciers montés sur ressorts, ces repose-têtes et tableaux de bord matelassés, pas de danger.

Soucieux d’une démarche en faveur de l’écologie, dans un vaste programme de conversion, les astrocoupés ont désormais des moteurs hybrides.  La partie thermique permet aux batteries de se recharger et aux voitures de faire ce bruit caractéristique… Quant à la partie électrique, elle autorise des économies de carburant et moins de rejets de carbone.  Un progrès d’autant plus important quand on sait que chaque voiture d’Autopia peut parcourir jusqu’à 2.000 km par jour !