La succession de Bob Iger à la tête de Disney se précise avec Josh D’Amaro, actuel Chairman de Disney Experiences, qui émerge comme le favori pour prendre les rênes du géant du divertissement. Disney a officiellement annoncé que le nom du prochain CEO sera dévoilé début 2026, avant l’expiration du contrat d’Iger en décembre de la même année, marquant ainsi une étape cruciale après l’échec de la précédente transition avec Bob Chapek.

Points clés à retenir

• Josh D’Amaro bénéficie de 27 ans d’expérience chez Disney, principalement dans la gestion des parcs à thème, croisières et produits dérivés
• La succession intervient dans un contexte d’investissement massif de 60 milliards de dollars dans les parcs à thème et les croisières
• D’autres candidats comme Dana Walden, Alan Bergman et Jimmy Pitaro restent en lice mais semblent moins bien positionnés
• L’échec du mandat de Bob Chapek en 2022 suscite des inquiétudes sur la capacité d’un dirigeant issu des parcs à gérer l’ensemble du conglomérat
• Malgré l’annonce officielle, certains analystes n’excluent pas une nouvelle prolongation du mandat d’Iger au-delà de 2026

La bataille pour succéder à Bob Iger : une échéance décisive en 2026

Depuis plusieurs années, Bob Iger est l’emblématique figure à la tête de The Walt Disney Company, incarnant la réussite et la vision stratégique du géant du divertissement. Pourtant, l’heure de la passation approche. Disney a officiellement annoncé que l’annonce du successeur de Bob Iger interviendra début 2026, avant la fin de son contrat en décembre 2026. Cette échéance marque un tournant majeur pour le groupe, qui devra choisir un nouveau leader capable de perpétuer l’héritage tout en affrontant les nombreux défis actuels.

Cette succession est d’autant plus scrutée qu’elle fait suite à un précédent épisode tumultueux en 2022. À cette époque, Bob Chapek avait succédé à Iger, mais son mandat a rapidement tourné court, conduisant à son remplacement anticipé par Iger lui-même. Ce retour en arrière a ravivé les débats sur la gouvernance et la stabilité du groupe, révélant les tensions internes et les difficultés à trouver un dirigeant capable de gérer la complexité du conglomérat.

Dans ce contexte, l’enjeu est double : il s’agit non seulement de désigner un successeur crédible, mais aussi d’assurer une transition harmonieuse qui préservera la confiance des investisseurs, des employés et des fans. Cet article propose d’analyser en profondeur les principaux candidats à la succession, leurs forces et faiblesses, ainsi que les enjeux stratégiques qui attendent le futur CEO de Disney. Nous aborderons d’abord le profil du favori Josh D’Amaro, avant d’examiner les autres prétendants et les défis clés de la prochaine décennie. Enfin, nous évoquerons les interrogations persistantes et les scénarios possibles pour cette transition cruciale.

Josh D’Amaro : le profil du favori et ses atouts

Parmi les candidats pressentis, Josh D’Amaro se détache nettement comme le favori pour succéder à Bob Iger. Actuellement Chairman de Disney Experiences, il cumule une expérience impressionnante de 27 ans au sein de la société, ce qui lui confère une connaissance approfondie de l’entreprise, de sa culture et de ses métiers.

Son parcours est marqué par une implication majeure dans la gestion des parcs à thème, des croisières et des produits dérivés, des secteurs clés pour Disney. Sous sa direction, plusieurs expansions importantes ont été menées à bien, comme le développement des parcs internationaux et l’amélioration des expériences client. Par exemple, la récente inauguration d’attractions innovantes à Disneyland Paris et l’extension des croisières Disney témoignent de son dynamisme et de sa capacité à piloter des projets d’envergure.

Au-delà de ses compétences opérationnelles, D’Amaro est reconnu pour son style de management proche des équipes. Cette qualité est particulièrement appréciée dans un groupe où la cohésion interne est essentielle. Sa popularité auprès des fans et des employés est un atout non négligeable, surtout dans un univers où l’image de marque repose autant sur la qualité des contenus que sur les expériences vécues par le public.

Cette approche humaine et stratégique place Josh D’Amaro en position favorable face à d’autres candidats qui disposent certes d’expertises fortes mais parfois plus sectorielles ou limitées à certains domaines. Sa candidature incarne une continuité dans la gestion des activités phares de Disney, tout en apportant une touche de modernité et de proximité.

Des concurrents crédibles mais en retrait

Si Josh D’Amaro est considéré comme le favori, d’autres dirigeants restent en lice pour prendre la tête de Disney. Parmi eux, Dana Walden et Alan Bergman, co-présidents de Disney Entertainment, ainsi que Jimmy Pitaro, président d’ESPN, sont des profils sérieux qui apportent des compétences complémentaires.

Dana Walden et Alan Bergman ont une expérience notable dans la production de contenus, la gestion des studios et la stratégie médias. Ils sont au cœur des opérations liées au cinéma, à la télévision et au streaming, des secteurs en pleine mutation et au centre des enjeux de croissance pour Disney. Par exemple, leurs décisions influencent directement le succès de franchises majeures comme celles présentées sur Marvel ou les productions originales destinées à la plateforme Disney+.

Cependant, leur manque d’expérience dans la gestion des parcs à thème et des croisières est souvent pointé comme une faiblesse, surtout à l’heure où ces divisions bénéficient d’un plan d’investissement massif. À l’inverse, Jimmy Pitaro, expert des contenus sportifs et des médias, est perçu comme moins adapté pour piloter l’ensemble des activités diversifiées de Disney, notamment celles liées aux parcs et à l’expérience client.

Chacun de ces candidats présente donc des forces spécifiques, mais aussi des limites qui rendent leur candidature moins évidente face à celle de D’Amaro. Le choix final devra équilibrer ces compétences pour assurer une direction cohérente et complète du groupe.

Les enjeux stratégiques pour le futur CEO

Le futur CEO de Disney aura la lourde tâche de piloter des projets stratégiques d’envergure, qui conditionneront la croissance et la pérennité du groupe dans les années à venir. Parmi les priorités figure le plan d’investissement colossal de 60 milliards de dollars dédié aux parcs à thème et aux croisières. Ce programme vise à renforcer l’attractivité des destinations Disney, notamment à l’international avec des projets au Moyen-Orient, une région à fort potentiel économique et touristique.

Parallèlement, la stratégie numérique représente un défi majeur. Disney s’est engagé dans des partenariats innovants, notamment avec Epic Games pour intégrer des expériences immersives autour de Fortnite, ce qui illustre la volonté de créer des synergies entre contenus, technologie et expériences interactives. Le futur dirigeant devra ainsi conjuguer vision technologique et maîtrise des contenus pour séduire un public toujours plus connecté et exigeant.

Un autre enjeu clé sera la rentabilité des divisions traditionnelles, comme le cinéma, la télévision et le streaming. La fragmentation croissante de l’écosystème média, avec une concurrence intense de plateformes comme Netflix ou Amazon Prime, impose à Disney de maintenir une offre différenciante et attractive. La gestion des franchises emblématiques, telles que celles évoquées dans l’actualité Disney ou Pixar (Vaiana 2, Star Wars), sera un levier essentiel pour assurer cette compétitivité.

En somme, le futur CEO devra combiner compétences opérationnelles, vision stratégique et capacité à fédérer autour d’une ambition claire, en s’appuyant sur les forces historiques de Disney tout en innovant pour répondre aux défis du marché.

L’ombre de l’échec Chapek et les interrogations persistantes

Le souvenir du mandat raté de Bob Chapek plane toujours sur la succession. Chapek, également issu du secteur des parcs, avait été critiqué pour son manque de vision globale et sa gestion jugée trop centrée sur les aspects financiers au détriment de la créativité et de la culture Disney. Ce fiasco a semé le doute chez certains membres du conseil d’administration, qui craignent une répétition si un profil similaire à Chapek, comme D’Amaro, venait à prendre la relève.

Les interrogations portent notamment sur la capacité d’un dirigeant issu majoritairement des parcs à embrasser la complexité de l’ensemble Disney, qui intègre le divertissement, la technologie et les relations internationales. Ces domaines requièrent des compétences transversales et une grande adaptabilité, d’autant plus dans un environnement marqué par des évolutions rapides et une concurrence féroce.

Les critiques soulignent aussi la nécessité d’un leader capable de naviguer dans un contexte géopolitique complexe, notamment avec l’expansion à l’international et les partenariats stratégiques. La gestion des contenus culturels et la préservation de l’image de marque mondiale sont des enjeux délicats qui demandent une compréhension fine des marchés locaux et des attentes des consommateurs.

Ces doutes alimentent les débats sur la succession, rendant la décision finale d’autant plus cruciale pour l’avenir du groupe.

Vers une transition maîtrisée ou un nouveau report ?

Malgré l’annonce officielle d’une succession programmée pour début 2026, certains analystes restent prudents, n’excluant pas une nouvelle prolongation du mandat de Bob Iger. En effet, ce dernier a déjà repoussé sa retraite à plusieurs reprises, témoignant peut-être d’une réticence à céder le contrôle dans un contexte incertain.

Si la transition se confirme, Josh D’Amaro représenterait une forme de continuité stratégique, tout en insufflant un souffle de modernité et de proximité. Son profil équilibré, alliant expérience terrain et leadership, pourrait permettre d’éviter les écueils du passé tout en adaptant Disney aux nouveaux défis.

En revanche, un nouveau report prolongerait l’incertitude et pourrait affecter la dynamique interne et la confiance des marchés. Il est donc essentiel que la succession soit préparée avec soin, en veillant à une communication transparente et à une intégration progressive du futur CEO.

Quel que soit le scénario, cette période de transition sera décisive pour la stabilité et la croissance de Disney, un groupe qui continue d’influencer fortement l’industrie du divertissement mondial. Pour approfondir l’évolution récente de Disney et son positionnement, vous pouvez consulter des analyses détaillées sur l’histoire récente de Disney ou suivre les actualités sur les grandes franchises comme Vaiana 2 et Marvel.

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