Le biopic « Le Testament d’Ann Lee » avec Amanda Seyfried dans le rôle-titre a fait sensation lors de sa présentation à la Mostra de Venise 2025, récoltant d’excellentes critiques avec 91% d’avis favorables sur Rotten Tomatoes et 77/100 sur Metacritic. Ce film immersif, tourné en pellicule 35mm et chorégraphié par Celia Rowlson-Hall, retrace la vie tumultueuse de la fondatrice des Shakers, figure religieuse révolutionnaire du XVIIIe siècle qui prônait l’égalité des sexes et une spiritualité intense exprimée notamment à travers des danses extatiques.

Points clés à retenir

• Le film sortira en France le 11 mars 2026, après une première mondiale à Venise le 1er septembre 2025 et des sorties aux États-Unis et au Royaume-Uni
• La réalisatrice Mona Fastvold a coécrit le scénario avec Brady Corbet, privilégiant un style intimiste et une narration mêlant réalisme historique et dimension spirituelle
• La dimension musicale est centrale avec une bande originale comprenant plus d’une douzaine d’hymnes Shaker réinterprétés et trois chansons inédites composées par Daniel Blumberg
• Le film met en lumière la vie d’Ann Lee, fondatrice des Shakers, qui prêchait l’égalité des sexes, la justice sociale et une vie communautaire stricte au XVIIIe siècle
• Le casting international comprend, outre Amanda Seyfried, des acteurs comme Thomasin McKenzie, Lewis Pullman et Christopher Abbott, pour un budget estimé à 10 millions de dollars

Premiers extraits et accueil critique du biopic « Le Testament d’Ann Lee »

À la Mostra de Venise 2025, le biopic Le Testament d’Ann Lee a fait sensation en dévoilant ses premières images, mettant en lumière Amanda Seyfried dans le rôle principal. Ce film, attendu avec impatience, retrace la vie tumultueuse et fascinante d’Ann Lee, figure religieuse majeure du XVIIIe siècle. Dès sa présentation, le long-métrage a captivé l’attention des critiques et du public, suscitant un engouement certain.

Les premières critiques sont largement enthousiastes. Sur le site Rotten Tomatoes, le film atteint un impressionnant taux de 91 % d’avis favorables, tandis que Metacritic lui attribue une note solide de 77 sur 100. Cette réception positive témoigne de la qualité artistique et narrative du projet. Les critiques saluent notamment la performance d’Amanda Seyfried, dont l’interprétation intense et nuancée offre un portrait complexe d’Ann Lee, oscillant entre ferveur mystique et profonde vulnérabilité.

La tension dramatique et la profondeur psychologique du personnage principal sont mises en avant, renforcées par une réalisation immersive. Ce biopic ne se contente pas de raconter une histoire, il plonge le spectateur dans l’univers spirituel et historique des Shakers, ce mouvement religieux fondé par Ann Lee. Le film s’inscrit ainsi dans une tradition cinématographique qui mêle à la fois biographie, drame historique et dimension musicale, un choix artistique qui promet une expérience cinématographique riche et captivante.

Dans cet article, nous analyserons en détail les différentes facettes de ce film. Nous commencerons par dresser le portrait d’Ann Lee, cette femme révolutionnaire dont la vie a inspiré le scénario. Ensuite, nous explorerons la genèse du film, les choix artistiques et techniques qui ont façonné cette œuvre. Nous aborderons également la dimension chorégraphique et musicale, essentielle à la narration, avant de nous pencher sur le casting et la production internationale. Enfin, nous terminerons par les attentes suscitées par la sortie du film en France, un événement très attendu.

Ann Lee : portrait d’une figure religieuse révolutionnaire

Ann Lee, née en Angleterre au XVIIIe siècle, est une figure historique emblématique, reconnue comme la fondatrice des Shakers. Ce mouvement religieux, officiellement appelé la Société des Amis de Dieu, prônait une vie communautaire stricte, l’égalité des sexes, ainsi qu’une forme de spiritualité intense et singulière. Ann Lee est souvent vénérée par ses disciples comme le « Christ féminin », un titre qui reflète à la fois son charisme et l’impact profond qu’elle a eu sur ses adeptes.

Son parcours est marqué par des drames personnels et une détermination sans faille. Après la perte tragique de ses enfants, Ann Lee fut contrainte de quitter l’Angleterre pour s’installer à New York, où elle poursuivit son œuvre spirituelle. Son message révolutionnaire reposait sur l’égalité des sexes, une idée audacieuse pour son époque, ainsi que sur la justice sociale. Elle prêchait une vie simple, marquée par la chasteté, le travail collectif et la dévotion.

Les Shakers se distinguaient par leur mode de vie rigoureux et leurs rituels uniques, notamment des danses extatiques qui symbolisaient leur foi profonde. Le portrait d’Ann Lee dans le film met en lumière cette dimension mystique ainsi que ses combats personnels, offrant une vision humaine et complexe de cette icône religieuse. Son héritage est toujours étudié aujourd’hui, tant pour sa dimension spirituelle que pour son avant-gardisme en matière de droits des femmes et d’organisation sociale.

Pour approfondir la connaissance des figures historiques et des récits inspirants, on peut consulter des articles détaillés sur des films qui explorent des univers variés, comme A chacun son film : tour du monde des différences à l’écran. Cette ressource permet de comprendre comment le cinéma aborde les grandes figures et les thématiques sociales à travers différentes cultures.

La genèse du film et les choix artistiques

Le biopic Le Testament d’Ann Lee a été réalisé par Mona Fastvold, une réalisatrice reconnue pour son style intimiste et sa capacité à créer des atmosphères immersives. Elle a coécrit le scénario avec Brady Corbet, acteur et réalisateur lui-même, ce qui a permis de bâtir une histoire à la fois rigoureuse et profondément humaine. Le duo a misé sur une narration qui mêle réalisme historique et dimension spirituelle, donnant au film une tonalité unique.

Le tournage s’est déroulé principalement à Budapest et Göteborg, des choix de lieux qui ont permis de recréer l’atmosphère du XVIIIe siècle avec authenticité. L’utilisation de la pellicule 35 mm, plutôt que des techniques numériques, confère une texture visuelle chaleureuse et granuleuse, renforçant l’immersion dans l’époque et l’univers des Shakers. Ce choix esthétique est audacieux dans un contexte où le numérique domine, mais il souligne l’engagement du film à proposer une expérience sensorielle forte.

La musique joue un rôle central dans la narration. Composée par Daniel Blumberg, la bande originale intègre plus d’une douzaine d’hymnes Shaker réinterprétés, ainsi que trois chansons inédites. Cette dimension musicale donne vie aux rituels et aux croyances des personnages, amplifiant l’intensité émotionnelle des scènes. La musique agit comme un fil conducteur, reliant le spectateur aux émotions et aux luttes intérieures d’Ann Lee.

Pour mieux comprendre comment les choix artistiques influencent la réception d’un film, il est intéressant de comparer avec d’autres productions à forte identité visuelle et musicale, telles que le Mulan live-action, qui réinterprète un classique en y ajoutant une dimension culturelle et esthétique nouvelle. Ces exemples illustrent comment la réalisation et la musique peuvent sublimer une histoire.

Chorégraphies et dimension musicale

Un des aspects les plus remarquables de Le Testament d’Ann Lee réside dans sa dimension chorégraphique. Le film a été chorégraphié par Celia Rowlson-Hall, une artiste reconnue pour son travail mêlant danse contemporaine et expression dramatique. Les séquences de danse extatiques sont au cœur de la narration, illustrant les rituels des Shakers et leur quête spirituelle intense.

Ces chorégraphies ne sont pas de simples passages esthétiques, mais bien des éléments narratifs essentiels. Elles traduisent la ferveur religieuse, les tensions émotionnelles et les conflits internes des personnages. La danse devient un langage à part entière, capable de transmettre des émotions complexes là où les mots seraient insuffisants. Cette approche confère au film une dimension presque mystique, en parfaite adéquation avec le sujet.

La musique, étroitement liée à la danse, est conçue comme une véritable comédie musicale, bien que le film reste ancré dans un drame historique. Cette hybridation des genres permet d’offrir au spectateur une expérience immersive, où l’histoire et la spiritualité se mêlent harmonieusement. Les hymnes Shaker, réinterprétés avec modernité, apportent une touche d’authenticité tout en s’adaptant aux sensibilités contemporaines.

Pour ceux qui s’intéressent à la manière dont la musique et la danse peuvent transformer la narration cinématographique, il est instructif de consulter des analyses de films mêlant ces dimensions, comme celles proposées dans l’article sur les films live qui ont inspiré Adventureland. Ces études montrent comment la chorégraphie et la musique enrichissent le récit et renforcent l’impact émotionnel.

Casting et production internationale

Le casting de Le Testament d’Ann Lee rassemble des talents reconnus et prometteurs. Amanda Seyfried porte le film avec une performance intense, soutenue par Thomasin McKenzie, Lewis Pullman, Christopher Abbott, Stacy Martin et Tim Blake Nelson. Cette distribution internationale contribue à donner au film une portée universelle, tout en respectant la spécificité historique et culturelle de l’histoire.

La production est assurée par plusieurs sociétés prestigieuses, dont Annapurna Pictures, Searchlight Pictures, Kaplan Morrison et Intake Films. Ce partenariat international garantit une qualité de production élevée et une distribution étendue. Le budget, estimé à environ 10 millions de dollars, reflète une volonté de produire un film ambitieux sans pour autant tomber dans les excès des superproductions hollywoodiennes.

La stratégie de distribution prévoit une sortie internationale à partir de décembre 2025, avec une première mondiale à Venise le 1er septembre 2025. Après une sortie aux États-Unis en décembre, le film sera disponible au Royaume-Uni en février 2026, avant d’arriver en France le 11 mars 2026. Cette planification souligne l’importance accordée au marché européen et à la réception critique dans les festivals.

Pour mieux comprendre les enjeux de la production et de la distribution internationale, il est utile de comparer avec d’autres films à fort potentiel de diffusion globale, comme ceux présentés dans la section Main Street USA : films. Cette ressource met en lumière les stratégies utilisées pour toucher un public large tout en conservant une identité culturelle forte.

Sortie et attente du public français

La sortie française de Le Testament d’Ann Lee est prévue pour le 11 mars 2026, un événement qui suscite une forte attente. Le public français, sensible aux récits féministes et aux histoires à dimension utopique, voit dans ce film une occasion de découvrir une figure historique méconnue, mais profondément inspirante. La dimension féministe du récit, portée par une héroïne forte et engagée, est particulièrement attendue dans le contexte actuel de réévaluation des figures historiques féminines.

La première mondiale à Venise a renforcé l’excitation autour du film, avec des critiques qui soulignent son originalité et sa puissance émotionnelle. La sortie en salle en France est donc très attendue, notamment dans les cercles cinéphiles et féministes. De plus, la richesse visuelle et musicale du film promet une expérience sensorielle qui devrait séduire un large public.

Pour ceux qui souhaitent explorer davantage les récits cinématographiques à forte dimension sociale et culturelle, il est intéressant de découvrir des films comme Frontierland, qui abordent des thématiques historiques avec une approche moderne. Ces œuvres montrent la capacité du cinéma à revisiter l’histoire et à questionner les valeurs contemporaines.

Conclusion

Le Testament d’Ann Lee s’annonce comme un biopic ambitieux et profondément original, mêlant histoire, spiritualité et musique. La performance d’Amanda Seyfried, la réalisation immersive de Mona Fastvold, ainsi que la dimension chorégraphique et musicale confèrent au film une identité forte, qui promet de toucher un large public. En retraçant la vie d’une femme révolutionnaire du XVIIIe siècle, le film offre un regard neuf sur les luttes pour l’égalité et la justice sociale, toujours d’actualité.

La sortie française en mars 2026 sera l’occasion pour le public de découvrir cette œuvre singulière, qui allie rigueur historique et dimension artistique novatrice. En attendant, les premières critiques et les extraits dévoilés à Venise laissent présager un succès critique et une belle réception internationale. Ce film invite à une réflexion profonde sur la foi, la résilience et le pouvoir des femmes dans l’histoire.

Pour prolonger cette découverte, n’hésitez pas à consulter d’autres articles qui explorent les univers cinématographiques riches et variés, notamment ceux consacrés aux adaptations et récits historiques, disponibles sur DLRP.fr. Le cinéma continue d’être un vecteur puissant pour raconter des histoires qui font écho à nos préoccupations contemporaines.