Dans l’univers de Winnie L’Ourson, la forêt des rêves bleux évoque pour beaucoup nos souvenirs d’enfance…
Un oubli trop fréquent, sous couvert de maturité…
Il en est de certains désirs comme de nos rêves les plus fous : trop souvent, ils sont alors mis de côté comme étant irréalisables. Il en est ainsi, très – trop – souvent, de bien de nos rêves d’enfance.
Des rêves écartés.
En effet, sous prétexte qu’ils ne sont que ça, nos rêves d’enfants sont pour la plupart classés dans la catégorie de ce qui ne pourra, par définition, jamais s’accomplir.
Pour certains, c’est avec une tendre nostalgie que l’on y repense plus tard, mais pour d’autres une fêlure, plus ou moins importante selon les cas, est ainsi provoquée et jamais réellement comblée.
Une tristesse inhérente aux rêves empêchés.
Effectivement, une tristesse émerge à l’évocation de ce rêve qui, malheureusement, n’a jamais eu l’opportunité d’éclore, et de s’épanouir.
Winnie l’Ourson nous invite à éviter cela, en laissant nos rêves d’enfants éclore, s’épanouir pour donner, ou non, quelque-chose plus tard.
Un vieil ami fidèle.
Cet ami fidèle n’abandonne et n’abandonnera jamais Jean-Christophe, son meilleur ami : il sera donc toujours le centre de son monde enchanté, où il pourra quoiqu’il arrive toujours se réfugier.
Né le 15 octobre 1926 sous la plume de l’écrivain anglais Alan Alexander Milne, Winnie l’Ourson et son univers ont, dès le début, exprimé cette vocation d’évolution dans un univers enfantin…
Une vocation universelle.
Meilleur ami de Jean-Christophe dont il fait le pilier de son univers, Winnie l’Ourson, ainsi que chaque habitant de la forêt des Rêves bleus, a vocation à être un meilleur ami pour tous les enfants.
Un univers enfantin permettant de se consolider pour grandir.
En effet, nous traitons-là d’un univers qui, en leur permettant de rêver, leur permet de se construire un magnifique jardin secret, jolie base d’une solide gestion émotionnelle.
Quelle tendresse à la pensée de cet endroit où, quoiqu’il arrive, nos meilleurs amis ne nous abandonneront jamais !
Le film Jean-Christophe et Winnie : un accomplissement.
Le film Jean-Christophe et Winnie, sorti en 2018, constitue là un sublimissime accomplissement. Ce live action des suites des aventures de nos plus tendres héros Disney représente effectivement un point culminant, véritable trésor en matière de ce que deviennent les rêves d’enfants une fois adultes.
Une histoire simplement triste, ou tristement simple…
Avec le temps, Jean-Christophe, marié et père de famille, s’est laissé emporter par les nécessaires sacrifices – du moins est-ce ainsi qu’il les voit – imposés par son travail, ainsi que par le sérieux de ce dernier…
Une âme d’enfant en péril.
Il y perd son âme d’enfant, n’étant dans sa situation ni complètement heureux, ni complètement épanoui.
Son travail, dans lequel Jean-Christophe est totalement et injustement surexploité, prend désormais tellement de place, que sa vie de famille en est désormais menacée !
Un brave petit ourson voulant sauver son ami malheureux.
En effet, Winnie l’Ourson fait alors son apparition, et c’est avec une grande émotion que l’on retrouve, bien des années plus tard, ce héros de notre enfance qui n’a jamais cessé d’aimer son meilleur ami humain.
Un triste oubli.
Au fil du temps Jean-Christophe a occulté Winnie, la forêt des rêves bleus ainsi que tous leurs amis…
Quelle tristesse à l’idée de notre petit Ourson préféré qui a, inlassablement, attendu chaque jour son Jean-Christophe, durant toutes ces années !
Une intervention motivée par l’amour.
Face à la situation de ce dernier, le Petit Ourson et ses amis de la Forêt enchantée décident d’intervenir, tout simplement parce-que Jean-Christophe en a besoin.
Quelle jolie notion d’amour pur !
C’est ainsi que, dans le film, Winnie explique à son humain préféré que l’entrée de la forêt apparaît là où il en a vraiment besoin.
Arrêtons-nous sur cette idée, elle est véritablement centrale.
La Forêt des rêves bleus : un refuge d’amour toujours là où on en a besoin.
Effectivement, nous sommes face à un homme qui, privé de son âme d’enfant, va tant bien que mal de désillusions en désillusions… Son moral est véritablement en danger, malgré le fait qu’à la base, ses intentions soient aussi bonnes que compréhensibles : il s’agit pour lui de protéger sa famille, en la mettant à l’abri du besoin.
Un homme en danger : un moral qui risque de s’effondrer en emportant tout ce qui fait la beauté de sa vie.
Il est tellement pris dans cette angoissante nécessité, qu’il en oublie toute fantaisie dans son quotidien, se privant de bien des plaisirs en famille !
Winnie l’Ourson, en revenant dans sa vie chambouler les choses, va amorcer un heureux retour à la joie.
Un endroit ne pouvant perdurer que dans la réciprocité.
En lui permettant de retrouver la forêt des rêves bleus qui a également besoin de lui, les joyeux amis vont permettre à Jean-Christophe de redevenir pleinement lui-même, en fait !
En effet, la forêt a toujours été le jardin secret de notre héros : comme tout jardin ce lieu a besoin d’entretien pour perdurer !
Un abandon potentiellement toxique.
L’amour est l’essence vitale de ce lieu magique, et non pas l’eau d’un jardin ordinaire, mais le principe est là : abandonner l’endroit est le mettre en danger !
Une âme d’enfant en péril.
En retrouvant son jardin secret, Jean-Christophe retrouve son âme d’enfant, redevenant ainsi complètement lui-même.
Ce triste vide en lui une fois comblé, il peut désormais faire face à toutes les situations.
Retrouver son âme d’enfant pour redevenir pleinement soi-même.
Effectivement, il a retrouvé sa personnalité ainsi que la pleine expression de l’amour des siens : c’est avec une force exceptionnelle qu’il ose alors ce qu’il n’avait jamais osé jusque là : affronter sous un nouvel angle sa situation professionnelle !
Une heureuse révolution.
Grâce à tous ceux qu’il aime, qui font de lui ce qu’il est, Jean-Christophe parvient à opérer des changements au moins aussi heureux que miraculeux !
Une révolution enchantée qui donne à réfléchir.
Il y a là, en effet, une sacrée matière à réflexion.
En effet, on ne peut se réaliser qu’en étant pleinement soi-même, et cela passe par la préservation essentielle de son jardin secret !
Un lieu simplement magique.
La forêt des Rêves Bleus est ainsi véritablement magique en ce qu’elle comble certes l’imagination, mais également en ce qu’elle représente métaphoriquement parlant.
Ne s’agit-il pas en effet d’une ressource morale disponible en chacun de nous, pour peu que l’on s’en donne les moyens ?
Une oasis de bonheur dans un monde contemporain très anxiogène.
Dans le monde actuel si sévèrement marqué par toutes sortes d’inquiétudes, il peut être extrêmement difficile pour un adulte de parvenir à réaliser pleinement sa personnalité en laissant s’épanouir aussi son âme d’enfant.
Il est en effet très fréquemment de mise d’associer cette idée à de la faiblesse, à une certaine honte, voire à de l’immaturité.
Une immaturité inhérente à une image donnée, aussi fausse que répandue.
Or, il n’en est rien : si chacun a sa propre personnalité et les besoins inhérents à celle-ci, cette nécessité d’un jardin secret à préserver est cependant, elle, universelle.
Pour peu que ce ressort intime soit suffisamment conscientisé pour être mis à profit, il est beau de se dire qu’en matière de pensée positive, il y a une jolie dose de bonheur quotidien à prendre ici !
La forêt des Rêves Bleus : miroir d’un besoin universel.
Que l’on soit diariste, amoureux d’un travail pouvant être épanouissant, passionné d’Histoire, de musique, de sport ou de toute autre activité satisfaisante au quotidien, il y a cependant toujours une façon d’entretenir cette part d’intime existant à degrés variables en chacun de nous.
Il y a pléthore de manières de faire du bien à ce niveau aussi invisible que pourtant extrêmement essentiel !
Une métaphore du bonheur à entretenir.
La Forêt des Rêves Bleus représente parfaitement cela : le bonheur intérieur qui, s’il est bien entretenu, finit alors par rayonner et se propager par le partage.
Un lieu de régénération toujours disponible.
La vie est cependant loin d’être toujours simple : qui ne rêverait pas d’un lieu magique où l’on pourrait toujours se ressourcer, prendre des forces, et qui plus est serait disponible en permanence !
Une pensée positive maîtresse.
Il y a là ce que nous pourrions donc appeler un ressort imaginaire positif, en ce que la simple pensée d’un tel concept amène sourire et réconfort.
En cela, l’idée-même de la Forêt des Rêves Bleus est un véritable sommet en matière de pensée positive !
Une tendre naïveté mêlée d’une profonde morale.
Effectivement, par sa tendre naïveté mêlée d’une morale profonde, La Forêt des Rêves Bleus constitue l’un des lieux Disney les plus extraordinaires.
Une fois de plus, l’univers de Mickey nous permet aussi de découvrir une pépite extraordinaire de positivité !
Une précieuse pépite de rêve et de magie.
De la stimulation de l’imaginaire au véritable concept de jardin secret à entretenir, la Forêt des Rêves Bleus représente donc un trésor d’Universalité en ce qu’elle est susceptible de parler à tous, petits et grands…
A souhaiter que chacun y trouve alors sa dose de magie !