Vous l’aurez compris, nous allons revenir sur Encanto : La Fantastique famille Madrigal, sortie le 24 novembre dans les cinémas français.

Encanto, une histoire haut en couleurs

Ce dessin animé, haut en couleur et en émotion, a le mérite d’avoir touché beaucoup de téléspectateurs par son histoire et son côté familial. En effet, à travers ce dessin animé, nous suivons la vie d’une famille colombienne qui s’est vue bénie de dons magiques. Grâce à ces derniers, la famille consacre son quotidien à aider la population du village qui l’entoure.

Cependant, une jeune fille de la famille n’a pas eu la chance de découvrir son pouvoir : Mirabelle. Cette jeune colombienne fait tout pour être aussi fantastique que tous les autres membres de sa famille qui, eux, peuvent guérir par de simples recettes, fleurir tout ce qui les entoure, soulever des maisons à la simple force des bras, communiquer avec les animaux ou encore se métamorphoser et contrôler la météo. 

Il est vrai qu’ainsi entouré, on ne peut que se sentir exclu de ne pas avoir reçu de tels dons. Voilà ce qui tourmente notre héroïne. Mirabelle s’efforce d’être aussi fantastique que les autres membres de sa famille, mais malheureusement, elle ne ressent pas assez de gratitude et de considération, et par-dessus tout de la part du membre pilier de la famille à l’origine de tous ces phénomènes : la abuela (grand-mère).

Cette dernière, dans le souci de prendre soin de sa famille et de son peuple, ne s’est pas rendue compte de la pression qu’elle imposait à tous ses proches. Elle a oublié le sens de tout ce miracle, et à qui celui-ci était destiné. C’est Mirabelle, sans pouvoirs, qui finalement va lui ouvrir les yeux (ferais-je référence à une des chansons du film ? A vous d’aller vérifier!) 

Voilà donc le réel point commun qui unit la grand-mère à Mirabelle, sa petite fille : elles sont toutes les deux à l’origine d’un miracle. La grand-mère du premier, Mirabelle du second, celui qui a réconcilié sa famille, le seul véritable trésor à chérir sur cette terre.

Voilà donc la morale du film : une famille représente une constellation, tous ses membres sont flamboyants et se complètent.

Comme vous avez pu le comprendre avec le titre, nous allons également évoquer les musiques du film. C’est officiel, notre chère amie Elsa avec son fameux Libérééééeeee!!!! Délivrééééeee!!! appartient désormais au passé, car la famille Madrigal s’est imposée dans le classement avec sa chanson “Ne parlons pas de Bruno”. Ce rythme endiablé et décalé a conquis le cœur des téléspectateurs.

Il paraîtrait que même le compositeur du morceau, Lin-Manuel Miranda, qui a également travaillé sur les chansons du film Vaiana, avoue qu’il ne s’attendait pas à un tel succès de cette chanson.

Par ailleurs, les autres chansons du film comme “Sous les apparences” et “Que sais-je faire d’autre” sont lourdes de sens. Grâce à elles, nous découvrons petit à petit tous les soucis et enclaves auxquels les personnages sont prisonniers. Mirabelle se rend enfin compte de ce que supporte les autres membres de la famille, ce qui va l’aider, in fine, à sauver le miracle.

Je dois avouer que pour ma part, ma chanson préférée reste “Sous les apparences”, cette chanson sort tellement du lot des autres chansons Disney qu’elle m’a finalement conquise, je l’ai écouté en boucle… s’il vous plaît, dites moi que je ne suis pas toute seule!

Nous nous retrouvons bientôt pour un prochain article sur Encanto. DLRP a la chance d’avoir pu interviewer une native colombienne pour nous donner son ressenti et son point de vue sur ce film qui est sensé être fidèle à sa culture.

Stay tuned!