Aladdin est de retour, en live et sur grand écran. Mais que penser de ce reboot made in Guy Ritchie ? Petite critique du film…
Le « Rêve Bleu continue » !
Guy Ritchie vous transportera sans doutes, comme beaucoup de fans et d’enfants, à travers le Palai d’Agrabah et ses alentours. L’histoire a quelque peu évolué, mais ne dénature en rien l’original, elle est remise au goût du jour pour le bonheur de tous !
Les origines
Tout le monde se rappelle de l’histoire de John Musker et Ron Clements.
Aladin rencontre sa belle inconnue parmi le peuple au beau milieu d’un marché. Tous les deux tombent amoureux au fur et à mesure. L’homme qui se cache derrière le mystérieux Prince Ali va se trouver face à de périlleux obstacles et les contrera tous. Pour ensuite commencer une nouvelle vie avec la Princesse Jasmine.
Les personnages
Mena Massoud et Naomi Scott jouent le rôle des deux personnages principaux. Tous deux font preuve de joie de vivre et ont des projets de rêves et de voyage.
Ils correspondent parfaitement à Aladdin et à la Princesse Jasmine.
Personne ne peut passer à côté du petit Abu. Ce petit singe est tellement mignon et attachant ! On voit qu’il a un véritable lien avec son maître.
Abu fera preuve de beaucoup de courage pour l’aider dans chaque épreuve.
Will Smith incarne le « Génie de la lampe ». Cette lampe si précieuse convoitée par le sombre Vizir, l’histoire du film s’étendra à partir de cette séquence.
Le Génie d’origine est loufoque, drôle et malgré la « loi » démontre une certaine empathie envers son « meilleur ami ». Le rôle confié à Will Smith a été respecté, tout en y ajoutant un grain de folie. Une petite touche qui donne le sourire et nous plonge dans le synopsis.
Le Palais
Ces trois autres personnages sont tout aussi importants ; Jafar le Vizir, « Baba » le Sultan, et Hakim le fidèle serviteur.
Guy Ritchie a renforcé la forte image de Jafar avec Marwan Kenzari, celle du Sultan avec Navid Negahban et celle d’Hakim avec Numan Hakar.
Le Vizir est bien présent, tout aussi sombre qu’en 1992. Il a de grandes ambitions pour le Palais et son Royaume…
Baba est très lié à sa fille Jasmine et fait tout ce qui est dans son pouvoir pour la combler de bonheur.
Hakim démontrera coûte que coûte sa loyauté envers le Sultan et sa famille.
Rajah reste tout aussi imposant et proche de sa Princesse, tel un réel protecteur et compagnon de vie.
Il apparaît souvent et surtout accompagné de Jasmine.
27 ans plus tard…
♠ Quand sa trahison est découverte, Jafar est envoyé dans la prison du Palais et s’échappera grâce à son perroquet. En 1992 il avait réussi à fuir les gardes avec une tempête de sable.
♠ Au milieu du long métrage c’est une ambiance festive qui vous attend. Aladdin et le Génie se rende à une fête et dansent sur des rythmes endiablés.
♠ A l’inverse du premier film ce n’est pas seul que le Génie, une fois libéré part faire son tour du Monde. Mais accompagné de Dalia, la belle servante de la Princesse. Ils partageront leur vie et réaliseront leur souhait qui est de fonder une famille. Le générique de début, ainsi que celui de la fin nous montre cette belle union.
♠ Jasmine interprète la seule chanson inédite du nouveau long métrage : « parler ».
Mais également…
♠ Guy Ritchie a fait de Lago un perroquet plus discret, qui jacasse plus que l’humour de l’original. Mais il a bien sa place aux côtés de Jafar.
♠ Contrairement au long métrage de 1992 où Jafar est déguisé en vieillard avec des dents en très mauvais état, cette fois-ci il dérobera la lampe du Génie à Aladdin d’une autre manière.
Il se rendra dans les rues d’Agrabah et se cachera sous une cape et des grands draps, il volera le précieux objet en cognant le jeune homme.
♠ Ce n’est plus Jafar qui connaît une impressionnante transformation mais Lago, dans une séquence où il sera un oiseau féroce et effrayant.
♠ Dans la version de 2019 le Sultan transmet bien son pouvoir, mais à sa fille et non à Aladdin. Elle appuie sur son désir de devenir Sultane une bonne partie du film et termine par voir son souhait le plus cher se réaliser.
♠ Guy Ritchie nous donne le plaisir de pouvoir assister à la cérémonie de noces des deux amants, contrairement où en 1992 ils s’envolaient simplement dans l’horizon sur le tapis volant.
Une note surprenante
Il y a uniquement un petit bémol qu’il peut être légitime de souligner : au moment de la scène où la Princesse chante « parler », il y a un léger décalage entre les mouvements de ses lèvres et la chanson, ce qui a tendance à nous « sortir » de la magie du film.
J’éprouvais également une certaine appréhension quant à la bande annonce, elle me faisait penser à une comédie plutôt qu’à une évolution du film. Et finalement, c’est une agréable et surprenante version qui m’a fait voyager pendant près de deux heures.
J’ai retrouvé les émotions qui m’avaient envahies depuis petite face à ce merveilleux Disney.
A voir et même à revoir avec des yeux d’enfant, des yeux grands ouverts et remplis d’étoiles !
Sources : – images : allociné, youtube, screen rant, hollywood reporter, pop sugar, gamespot, blog cinéma news
– texte : allociné et impressions personnelles