Embarquez au milieu d’une bataille intergalactique à la vitesse de la lumière, avec l’incontournable HyperSpace Mountain de Disneyland Paris.
Disneyland Paris continue de séduire petits et grands depuis 1992. Parmi ses attractions les plus plébiscitées, Phantom Manor, Big Thunder Moutain et le top des tops : Space Mountain. Le grand 8 à sensation emmène ses voyageurs aux fins fonds de l’univers. Après 4 années de réhabilitation, le 7 mai 2017, l’attraction parisienne avait troqué ses vieux habits pour devenir HyperSpace Mountain, en référence à la saga Star Wars. Avis aux amateurs d’adrénaline et de sensations fortes !
Bienvenue à l’attraction Hyperspace Mountain
Vivre l’aventure Star Wars, qui n’en a pas rêvé ? À bord de votre vaisseau, envolez-vous pour une nouvelle version trépidante d’un des symboles phares du parc. Rejoignez les rangs des rebelles et écoutez toutes les consignes de l’Amiral Ackbar. Votre mission : prendre le commandement des vaisseaux de renaissance et espionner la troupe ennemie !
Les restrictions imposées par Hyperspace Mountain
Même si nos enfants ne veulent plus jouer à Orbitron ou à Dumbo et veulent s’essayer à des attractions à sensations, de hauteur ou de vitesse, il faut être vigilant au niveau des restrictions. Ne monte pas sur Hysperspace Mountain qui le voudrait ! Pour des raisons de sécurité, il y a des règles qu’il faut respecter :
– restriction de taille : 1,20 m minimum ;
– déconseillée aux femmes enceintes ;
– avertissement aux personnes sujettes aux maux de dos, qui souffrent de problèmes respiratoires et cardiaques.
Les personnes à mobilité réduite n’ont pas besoin d’autonomie de marche pour rejoindre l’attraction. Néanmoins, au niveau du transfert, un accompagnateur est nécessaire. L’attraction est aussi accessible aux personnes qui souffrent de déficiences visuelles. Les chiens guides ne sont cependant pas admis dans l’attraction
Bref historique
Au Parc Disney, toutes les attractions évoluent au fil du temps. Aucune d’entre elles ne reste inchangée par rapport à son premier jour d’exploitation. Les attractions présentes sont mises à jour régulièrement au niveau technique et narratif. C’est dans cette démarche d’amélioration de l’expérience-client que Björn Heerwagen a été recruté par Disneyland Paris. Sa mission principale consiste à redynamiser et moderniser un concept qui avait besoin d’un coup de pep. Star Wars Hyperspace Mountain est donc né. Il a ouvert ses portes au public le 7 mai 2017 pour les 25 ans du resort. C’était la dernière trilogie de cette attraction à travers le monde entier.
Space Mountain est une attraction de montagnes russes qui nous emmenaient à travers l’espace intersidéral. La première version fut ouverte en 1974 à Orlando, en Floride. Le concept a investi Disneyland en 1977 et Tokyo en 1983. Il était la source d’inspiration d’Hyperspace Mountain. C’était la deuxième transformation de l’attraction Space Mountain depuis son lancement en 1995.
Après la mission « de la Terre à la Lune » inspirée de l’univers de Jules Verne, la Mission 2 faisait référence à l’explosion d’une Supernova. Tout cela a été troqué par celui des chasseurs TIE, des X-Wings et des destroyers stellaires impériaux. Il était alors grand temps de faire rencontrer ces deux univers mythiques.
Star Wars prend enfin le contrôle de Space Mountain. Cette nouvelle version nous avait proposé des décors totalement différents avec des effets spéciaux bluffants. Que ce soit au niveau des sons ou de la lumière, cette transformation a fourni l’effet escompté.
La première mission : de La Terre à la Lune
De La terre à la Lune met en scène le roman de prénotion de Jules Verne. Elle a vu le jour en même temps que l’attraction « Les Mystères du Nautilus », basée sur la célèbre fiction : 20.000 lieues sous les mers. Cet univers vernien a pris possession du royaume enchanté et s’accorde absolument avec l’esprit de découverte et d’aventure visé dans Discoveryland pour séduire les visiteurs parisiens.
Un voyage pour la lune attendait les visiteurs de cette attraction. Celui-ci n’était pas dénué de risques. Il fallait traverser des champs d’astéroïdes pour retourner sur la planète Terre. Les envolées pour la lune ont cessé depuis le 15 Janvier 2005. Jules Verne disparaît complètement de la Discoveryland. Une nouvelle mission était en train de gagner du terrain. Il s’agit de Space Mountain – Mission 2.
Space Mountain : Mission 2
Lors de cette mission, les voyageurs étaient catapultés aux frontières de l’univers et faisaient face à des nuées de météorites, de nébuleuses et une supernova. Au volant du cockpit, ils pouvaient tenter quelques loopings afin d’y échapper et de plonger dans un vortex en dépit des dangers qu’il représente. Les explorateurs expulsés à l’entrée de l’espace font l’expérience de la gravité zéro.
Tout au long de leur parcours, ils étaient aussi confrontés à une pluie de météorites incandescentes. Sur cette version, les effets spéciaux et le jeu de lumières fonctionnaient en même temps que le train. Comparée à la première mission, cette seconde mission avait connu une plus longue longévité. Le 8 janvier 2017, Mission 2 a fermé ses portes après 12 années d’exploitation. Elle a laissé sa place à une nouvelle venue qui respecta la volonté de Discoveryland de créer un espace dédié à Star Wars.
Quelles sont les nouveautés attendues avec Hyperspace Mountain ?
Les améliorations notées
Les adeptes de la célèbre saga vont être époustouflés dès la file d’attente pour accéder aux navettes. Vous verrez défiler devant vous les principaux vaisseaux de la force intergalactique. Du Tie Fighter au Destroyer en passant par le X-Wing. Les anciennes navettes ont échangé leurs places contre de nouveaux modèles dotés de harnais. Ces derniers s’adaptent parfaitement aux mouvements de l’attraction, la rendant moins agressive. Le harnais est modulable suivant la corpulence de celui qui prend place dans le siège. Les sièges matelassés possèdent des coloris vifs et disposaient de design original.
Les duos étaient les seuls maîtres à bord
Les futurs pilotes de la Rébellion sont toujours formés par deux. Une fois à bord du vaisseau spatial, ils prennent les commandes. Dans la version du Space Mountain revisitée, il faut pénétrer dans l’hyperespace au bout du canon du Columbiad. Plusieurs faisceaux lumineux fusent dans tous les sens et la navette se retrouve au beau milieu de vaisseaux tourbillonnants. Tout a été étudié pour que le visiteur profite d’une expérience Star Wars immersive hors du commun. Ceux qui sont prêts à tenter l’aventure se sont lancés et ont apprécié !
Au cœur d’un litige interstellaire
Dès le départ, le ton est donné. Vous devez voler à la rescousse de la Rébellion et rejoindre les rangs de l’alliance rebelle. L’amiral Ackbar décide d’envoyer les nouvelles recrues avec un escadron X-Wings afin d’espionner et obtenir des informations pour les rebelles. C’était un piège ! L’Empire savait déjà que leurs ennemis allaient débarquer. Un bataillon de TIE-fighters attendait de pied ferme en leur balançant une rafale de tirs. Chaque combattant doit au contrôle de son X-Wing faire exploser le destroyer stellaire impérial en vue de neutraliser l’ennemi.
Focus sur l’expérience de l’Hyperespace
L’univers de Jules Verne était ancré dans l’innovation et le futur. Celui de l’Hyperespace et Star Wars met l’accent sur un univers qui date de longtemps, inscrivant l’attraction dans un temps révolu même s’il est implanté dans un Land moderne. Cette incohérence du point de vue scénaristique rajoute une fonctionnalité séculière au canon Columbiad, toujours au summum de sa puissance.
Le décor extérieur
Le décor intérieur demeure inchangé par rapport aux deux premières missions. Seules les lettres sur le panneau, qui invite à l’entrée, permettent de connaître le nom de l’attraction. Inscrites en bleu avec des petites touches en blanc, elles invoquent la vitesse-lumière. Un gigantesque dôme en métal et cuivré accueille le canon Columbiad, toujours fidèle à son poste. Au premier coup d’œil, il rappele immédiatement l’univers de Jules Verne. Il s’agit de la porte d’entrée de l’Hyperespace et de Jakku au cœur de Discoveryland. Ses coups de canon qui résonnent fait trépigner d’impatience les visiteurs venus en nombre.
Dans les entrailles de l’énorme montagne
Une fois dans le ventre de l’édifice montagneux, les visiteurs doivent rejoindre les quais d’embarquement. D’ailleurs, il est possible d’y accéder à gauche du canon. Au creux de la montagne, ils passent par un chemin tortueux où ils peuvent apercevoir les plans techniques mis au point par les ingénieurs des rebelles et de l’Empire. Ceux-ci révèlent les secrets des vaisseaux spatiaux comme les chasseurs impériaux, les X-Wings et les destroyers sidéraux. De cette manière, les recrues peuvent analyser les faiblesses et les points forts de chaque vaisseau, des armes à bord, mais aussi et surtout des chasseurs ennemis. Chaque rebelle doit être aux aguets et être en état d’alerte constant pour se préparer à toutes les éventualités.
L’ascension au Baltimore Gun Club
Les jeunes rebelles continuent sur leur lancée et arrivent dans une salle pleine de couloirs ressemblant à un labyrinthe qui aboutit dans la salle d’embarquement. En montant les escaliers, ils accèdent à la grande salle « Baltimore Gun Club ». Un plan de voyage avec une supernova et des esquisses du célèbre canon y sont exposés. Une magnifique voûte céleste située au plafond nous émerveillent et nous promet un voyage sans pareil en profondeur dans l’univers. Pour identifier les astres et les planètes dans l’espace, il faut se référer aux coordonnées précises indiquées. En quittant les lieux, les pilotes arrivent dans la salle d’embarquement, qui est un grand hall ouvert sur le monde extérieur.
Vers l’aventure et au-delà !
Ici, les mécaniciens sont en charge des réglages avant l’embarquement. Les chefs d’équipe vêtus de pantalon noir et chemise bleu forment les groupes et accompagnent les duos vers leur emplacement. Dès que les harnais de sécurité se sont renfermés, les pilotes peuvent rejoindre le point de décollage. Après une descente légère, le vaisseau arrive à l’embouchure du canon avec une inclinaison de 32°. Le décompte est alors lancé pour les propulser dans l’hyperespace vers la planète Jakku, à la vitesse de l’éclair. Pendant cela, ils restent collés à leur siège en raison de la grande force d’attraction exercée.
Le chaos et le désordre régnaient
Dès leur débarquement, ils doivent combattre les chasseurs TIE qui les prennent en chasse. Les tirs fusent de toute part. Selon les consignes des commandants rebelles, les pilotes doivent se replier en toute urgence. Il faut trouver une solution face aux destroyers stellaires et leur rayon tracteur. Tout cela semble difficile, notamment lorsque le train-fusée est touché par les tirs ennemis. Il faut à tout prix se débarrasser du destroyer et prendre la fuite aussi loin qu’ils peuvent dans l’hyperespace sans qu’ils ne soient suivis.
Épuisés, mais heureux !
Les pilotes complètement épuisés par la bataille tentent de retourner sur la planète Terre. Une fois arrivés dans l’astroport, ils quittent leurs cockpits, heureux de leur aventure et d’être sains et saufs. En se levant de leurs sièges, chacun raconte ce qu’il a vécu et les sensations qu’il a ressenties. Ils laissent donc leurs vaisseaux entre les mains des mécaniciens pour un contrôle minutieux avant la prochaine mission. Il faut toujours se parer aux éventualités qui peuvent surgir. Qui l’aurait deviné qu’une guerre des étoiles peut arriver aussi vite…