La série « The Beauty », créée par Ryan Murphy et mettant en vedette Evan Peters et Ashton Kutcher, fera son entrée sur Disney+ le 22 janvier 2026, promettant de bouleverser les spectateurs avec son concept audacieux. Cette production FX explore les conséquences d’un virus sexuellement transmissible qui transforme les infectés en versions « parfaites » d’eux-mêmes tout en leur imposant un prix mortel, offrant ainsi une critique acerbe de la culture Ozempic et de notre obsession collective pour la perfection physique.

Points clés à retenir

• Le thriller horrifique The Beauty sera disponible sur Disney+ à partir du 22 janvier 2026, après sa diffusion initiale sur FX et Hulu aux États-Unis
• Ashton Kutcher incarne « The Corporation », un milliardaire de la technologie à l’origine du virus « Beauty » aux motivations ambivalentes
• L’intrigue suit deux enquêteurs confrontés à une épidémie où un virus transforme les infectés en versions « parfaites » d’eux-mêmes avant de les tuer
• La série propose une critique sociale mordante des standards de beauté et de la société de consommation contemporaine
• Le tournage international (New York, Paris, Venise, Rome) et le casting prestigieux témoignent de l’ambition de cette production qui s’inscrit dans la lignée des œuvres précédentes de Ryan Murphy

The Beauty arrive sur Disney+ : le thriller horrifique de Ryan Murphy qui choque avec son concept provocateur

Le 21 janvier 2026 marque une date importante pour les amateurs de séries audacieuses et dérangeantes avec la sortie de The Beauty, un thriller horrifique signé Ryan Murphy. Initialement diffusée sur FX et Hulu aux États-Unis, cette production rejoint la plateforme Disney+ à l’international, confirmant la stratégie du géant du streaming d’élargir son catalogue avec des œuvres plus adultes et innovantes. Cette série ne se contente pas d’effrayer, elle propose un concept révolutionnaire mêlant science-fiction médicale et critique sociale, ce qui promet de captiver et de choquer à la fois.

Le casting prestigieux rassemble des noms comme Evan Peters, Ashton Kutcher, Anthony Ramos, Jeremy Pope et Rebecca Hall, autant d’acteurs reconnus pour leur capacité à incarner des personnages complexes. Cette distribution de choix souligne l’ambition de la série, qui se distingue par son approche audacieuse du thème de la beauté et de la transformation corporelle.

Au cœur de The Beauty se trouve un virus sexuellement transmissible (STD) aux effets pour le moins inquiétants : il transforme les individus en versions « parfaites » d’eux-mêmes, mais à un prix mortel. Cette idée sert de toile de fond à une réflexion sur la culture Ozempic, ce phénomène contemporain lié à la quête effrénée de la perfection physique par la technologie et la médecine esthétique. La série s’inscrit ainsi dans une tendance de plus en plus marquée à interroger les dérives de la société de consommation et les extrêmes de la vanité moderne.

Dans cet article, nous vous proposons de plonger dans l’univers de The Beauty en explorant d’abord son intrigue choc, avant de nous pencher sur le rôle clé d’Ashton Kutcher et la vision créative de Ryan Murphy. Nous terminerons par une analyse de la critique sociale portée par la série et les enjeux de sa production ambitieuse.

Une intrigue choc basée sur le culte de la beauté et ses conséquences mortelles

La série The Beauty met en scène deux enquêteurs, Drew Foster et Kara Vaughn, qui se retrouvent plongés au cœur d’une épidémie mystérieuse. Le virus « Beauty », qui se transmet sexuellement, a la particularité troublante d’améliorer radicalement l’apparence physique des infectés, leur offrant une perfection esthétique quasi surnaturelle. Cependant, cette transformation s’accompagne d’un taux de mortalité élevé, transformant rapidement l’épidémie en une crise sanitaire majeure.

Alors que la population succombe peu à peu à cette obsession de la perfection, les enquêteurs découvrent une conspiration impliquant des autorités gouvernementales et des mercenaires prêts à tout pour préserver le secret du virus. Cette dimension thriller ajoute une tension palpable aux 11 épisodes, qui mêlent horreur et suspense dans un décor international.

Le tournage s’est déroulé dans plusieurs grandes villes du monde, notamment New York, Paris, Venise et Rome, ce qui apporte une richesse visuelle et une atmosphère cosmopolite à la série. Ces lieux emblématiques renforcent le contraste entre la beauté extérieure exaltée par le virus et la noirceur des événements qui se déroulent.

Au-delà du simple récit policier, The Beauty interroge profondément notre rapport à l’apparence physique et aux conséquences potentiellement mortelles de la recherche effrénée de la perfection. Cette intrigue choc ne manquera pas de rappeler aux spectateurs les dangers des solutions rapides et artificielles dans une société obsédée par l’image.

Ashton Kutcher incarne The Corporation : le génie technologique derrière le miracle artificiel

Dans un rôle surprenant, Ashton Kutcher incarne « The Corporation », un milliardaire de la technologie à l’origine du virus « Beauty ». Son personnage est une figure ambivalente, à la fois visionnaire et impitoyable, dont les motivations mêlent quête de pouvoir et ambition scientifique. Cette représentation critique de l’entrepreneur tech rappelle les débats actuels sur les promesses et les dérives des innovations technologiques.

Le personnage de Kutcher illustre parfaitement le paradoxe des avancées modernes : la transformation instantanée du corps humain est devenue une réalité, mais à quel prix ? La série invite à réfléchir sur la responsabilité éthique des créateurs de ces technologies, et sur la manière dont ils manipulent les attentes sociales pour asseoir leur empire.

Dans The Beauty, le génie technologique est également un enjeu narratif majeur. Face aux enquêteurs qui menacent de révéler la vérité, « The Corporation » déploie tous les moyens pour protéger son secret et maintenir son influence. Ce face-à-face entre la justice et le pouvoir illustre les tensions contemporaines autour du contrôle des innovations médicales et esthétiques.

Le rôle d’Ashton Kutcher est ainsi central dans la dynamique de la série, incarnant la complexité morale d’un homme prêt à tout sacrifier pour préserver son empire, au détriment de la santé et de la vie de millions de personnes. Cette performance ajoute une dimension humaine et dramatique à un récit déjà chargé de suspense et de réflexion.

Ryan Murphy revisite ses obsessions créatives autour du corps et de la vanité

The Beauty s’inscrit dans la continuité de l’œuvre de Ryan Murphy, qui explore depuis longtemps les thématiques liées au corps, à la transformation et à la vanité. On peut notamment faire le lien avec des séries comme Nip/Tuck, centrée sur la chirurgie esthétique, ou American Horror Story, qui a souvent abordé le body horror sous différentes formes.

Avec cette nouvelle série, Murphy pousse plus loin ses questionnements existentiels : Que feriez-vous pour la beauté ? Que seriez-vous prêt à sacrifier ? Ces questions sont au cœur du scénario, qui interroge les limites morales et physiques de la quête de perfection.

The Beauty est une adaptation du comic book de Jeremy Haun et Jason A. Hurley, ce qui confère à la série une base narrative solide et une esthétique particulière. La production est assurée par 20th Television en collaboration avec Ryan Murphy Television, garantissant une réalisation soignée et une cohérence artistique forte.

En intégrant dans sa narration une critique sociale pointue et des éléments de science-fiction médicale, Murphy renouvelle son approche du thriller horrifique, tout en offrant une réflexion profonde sur les standards de beauté imposés par la société contemporaine.

Une critique mordante de la société de consommation et des standards beauté

Au-delà de son aspect thriller, The Beauty se présente comme une dystopie saisissante où la majorité de la population a succombé au virus, symbolisant ainsi l’emprise des standards esthétiques sur nos sociétés. Cette métaphore forte évoque directement les pratiques actuelles telles que les injections cosmétiques (Botox, fillers) ou les régimes drastiques qui promettent des transformations rapides.

La série explore ainsi les motivations profondes des individus : la vanité, souvent exacerbée par les médias et la publicité, s’oppose à la santé et au bien-être réel. Cette opposition est au cœur du message de la série, qui dénonce les solutions superficielles et artificielles qui masquent des problèmes plus profonds liés à l’acceptation de soi et à la pression sociale.

Le virus « Beauty » devient un symbole de cette société de consommation où la perfection est à la fois une obsession et une malédiction. En présentant une population presque entièrement infectée, la série dépeint un futur glaçant où la quête de la beauté devient littéralement mortelle.

Ce regard critique s’inscrit dans une tradition de la science-fiction qui utilise la fiction pour questionner nos valeurs contemporaines. The Beauty invite ainsi ses spectateurs à réfléchir sur leurs propres choix et sur les dérives potentielles d’une société obsédée par l’apparence.

Production et enjeux créatifs d’une série ambitieuse

La production de The Beauty a été qualifiée de « très longue » par Ryan Murphy lui-même, le tournage s’étant étalé sur une grande partie de l’année 2025. Ce calendrier témoigne de l’ambition de la série, qui nécessite un budget conséquent notamment pour ses scènes tournées dans plusieurs capitales européennes comme Paris, Venise et Rome.

Cette dimension internationale apporte un cachet unique à la série, enrichissant son univers visuel et sa portée narrative. Murphy a également travaillé en étroite collaboration avec Matthew Hodgson, connu pour ses travaux sur Glee et American Sports Story, pour assurer une cohérence artistique et un rythme efficace.

Le casting réunit des talents reconnus, dont Isabella Rossellini et Bella Hadid, qui apportent une dimension supplémentaire à la série. Leur présence souligne la volonté de mêler univers du cinéma, de la mode et de la musique à ce thriller médical et social.

Malgré cette ambition, les récentes productions de Ryan Murphy ont connu des réceptions critiques mitigées, à l’image de All’s Fair qui affiche seulement 3 % sur Rotten Tomatoes. Cela ajoute une pression supplémentaire autour de The Beauty, qui doit réussir à convaincre un public de plus en plus exigeant.

En s’inscrivant dans la lignée des productions audacieuses disponibles sur Disney+, cette série rejoint des œuvres comme Alien Earth ou les collaborations entre Disney et d’autres studios récentes, témoignant de la diversification du catalogue et de la volonté d’offrir des contenus variés et innovants.

Conclusion

The Beauty s’annonce comme une série incontournable pour les amateurs de thrillers horrifiques et de réflexions sociétales. Grâce à un concept provocateur mêlant science-fiction médicale et critique sociale, Ryan Murphy propose un récit qui interroge notre rapport à la beauté, à la technologie et à la consommation.

Le casting de prestige, la réalisation soignée et l’ambition narrative font de cette série une œuvre à suivre de près, notamment sur Disney+, où elle rejoint un catalogue déjà riche en créations originales comme Hamster et Gretel ou les univers Marvel avec Ironheart et Vision Quest.

Au-delà du divertissement, The Beauty invite à une prise de conscience sur les dangers des solutions rapides et artificielles, une thématique d’autant plus pertinente dans notre époque dominée par l’image et la quête de perfection. Nous vous recommandons vivement de découvrir cette série dès sa sortie pour en apprécier toute la richesse et la complexité.

Enfin, pour les fans de séries à suspense et d’univers riches, n’hésitez pas à explorer également le succès de The Mandalorian sur Disney+, qui, bien que très différent, partage avec The Beauty une volonté d’innovation et de qualité narrative.