Disney insuffle un nouveau souffle à la franchise Predator avec l’annonce de « Predator: Badlands », un film prévu pour novembre 2025 qui marque un tournant majeur pour la saga. Cette nouvelle production, portée par Elle Fanning dans des rôles multiples d’androïdes, établit pour la première fois un lien officiel et explicite avec l’univers Alien à travers la présence de la corporation Weyland-Yutani.
Points clés à retenir
- Le film sortira le 7 novembre 2025 sous la bannière 20th Century Studios (Disney) et sera réalisé par Dan Trachtenberg, déjà aux commandes de « Prey »
- Elle Fanning interprète deux personnages : Thia, une androïde amputée qui s’allie avec le Predator, et Tessa, un autre modèle synthétique qui s’oppose à eux
- L’histoire se concentre sur Dek, un jeune Predator en quête d’identité qui doit prouver sa valeur lors d’une chasse initiatique sur une planète dangereuse
- Le film établit un crossover officiel avec la franchise Alien via la corporation Weyland-Yutani, ouvrant la voie à un univers partagé entre les deux sagas
- L’approche narrative privilégie la profondeur des personnages et des thèmes comme l’identité, la survie et l’intelligence artificielle, au-delà de l’action traditionnelle

Un nouveau souffle pour Predator : l’audace de Badlands
Le 7 novembre 2025 marque une date importante pour les amateurs de science-fiction et de franchises cultes : la sortie de Predator: Badlands, un film ambitieux qui entend insuffler un vent de fraîcheur dans l’univers déjà riche de la saga Predator. Produite sous la bannière 20th Century Studios, désormais propriété de Disney, cette nouvelle aventure promet d’élargir considérablement les horizons du mythe en proposant une intrigue située dans un futur lointain, sur une planète inconnue, où les codes de la chasse et de la survie sont réinventés.
Le choix de Dan Trachtenberg, réalisateur acclamé pour son film Prey, à la barre de ce projet, ainsi que la participation de l’actrice Elle Fanning dans des rôles multiples, témoignent de l’ambition narrative et artistique de ce nouvel opus. Rédigé par Patrick Aison, le scénario explore une alliance inattendue entre un jeune Predator en quête d’identité et une androïde affiliée à la célèbre corporation Weyland-Yutani, déjà connue des fans de la franchise Alien. Cette alliance audacieuse ouvre la voie à un véritable crossover entre deux univers autrefois séparés, suscitant un vif intérêt chez les cinéphiles.
Dans cet article, nous analyserons en détail les principaux éléments qui composent Predator: Badlands</> : d’abord le rôle central d’Elle Fanning et la nature complexe de ses personnages, ensuite la quête initiatique du jeune Predator nommé Dek, puis les implications du lien avec la franchise Alien. Nous terminerons par une réflexion sur les enjeux visuels et thématiques du film, avant d’envisager ce que ce nouveau départ signifie pour l’avenir des deux sagas.
Elle Fanning au cœur du récit : androïde et énigmes
Au cœur de Predator: Badlands se trouve le personnage de Thia, incarné par Elle Fanning, qui apporte une dimension nouvelle à la saga. Thia est une synthétique, une androïde conçue par la Weyland-Yutani Corporation, connue dans l’univers Alien pour ses expérimentations et sa quête obsessionnelle de contrôle. Contrairement aux humains traditionnels, Thia est amputée, ce qui ajoute une touche de vulnérabilité et de mystère à son personnage. Cette particularité la rend d’autant plus attachante et complexe, car elle accompagne le jeune Predator dans sa première chasse sur cette planète hostile.
Le trailer officiel, largement commenté sur des plateformes comme YouTube 20th Century Studios, dévoile que Thia n’est pas une simple assistante mais une création sophistiquée, un lien direct et évident avec l’univers Alien. Cette connexion est renforcée par la présence visible du logo Weyland-Yutani sur ses implants et équipements. La dualité du personnage d’Elle Fanning ne s’arrête pas là : elle incarne également Tessa, une autre synthétique en parfait état, qui s’oppose frontalement à Thia et Dek. Cette opposition de modèles androïdes semble préfigurer une tension narrative majeure, une lutte entre différents idéaux ou objectifs au sein même de la corporation.
Cette multiplicité de rôles interprétés par Elle Fanning invite à une lecture symbolique du film, où la notion d’identité, d’humanité et d’artificialité se mêlent dans une intrigue dense et pleine d’énigmes. C’est un choix audacieux qui donne au film une profondeur rare pour un blockbuster, et qui promet d’attirer un public aussi bien passionné par l’action que par la réflexion philosophique.

Un Predator « adolescent » en quête d’identité
Au centre de Predator: Badlands se trouve aussi Dek, un jeune Yautja, autrement dit un Predator, présenté comme un exclu de son clan, considéré comme un « runt », un faible. Cette caractérisation confère au personnage une dimension humaine, une vulnérabilité qui tranche avec l’image traditionnelle du Predator invincible. Dek est lancé dans une chasse initiatique sur la planète la plus dangereuse connue, une épreuve qui vise à prouver sa valeur et à le faire accepter dans sa communauté.
Cette quête initiatique s’inscrit dans la tradition des récits de passage à l’âge adulte, mais ici elle est enrichie par un contexte de science-fiction extrêmement riche. Le jeune Predator doit faire face à des dangers multiples, mais surtout il doit apprendre à composer avec Thia, l’androïde Weyland-Yutani, dans une alliance aussi fragile que nécessaire. Cette dynamique de méfiance et de collaboration forcée est un moteur narratif puissant, qui permet d’explorer des thèmes universels comme la confiance, la survie et la construction de soi.
Les premières images et informations relayées par des sites spécialisés comme ScreenRant montrent que Dek ne correspond pas à l’archétype du Predator traditionnellement brutal et solitaire. Il est en quête d’identité, tiraillé entre ses origines et la nécessité d’évoluer dans un environnement totalement inédit. Cette approche offre une nouvelle perspective à la saga, qui jusque-là mettait l’accent sur la chasse et la confrontation pure et simple.
Un lien majeur avec la saga Alien
La dimension la plus innovante de Predator: Badlands réside sans doute dans sa connexion explicite avec la franchise Alien. Cette fusion est matérialisée par la présence de la Weyland-Yutani Corporation, célèbre pour ses manipulations génétiques et ses androïdes dans l’univers Alien, ainsi que par l’intégration d’androïdes arborant son logo.
Ce lien ouvre la voie à un véritable crossover, longtemps évoqué mais jamais pleinement exploité à l’écran. La quête du « prédateur ultime » évoquée dans le scénario laisse entendre que la créature antagoniste pourrait être liée directement à l’univers Alien, ou qu’un nouveau type de menace hybride sera introduit. Ce choix scénaristique a le potentiel de renouveler l’intérêt pour les deux franchises en apportant une complexité supplémentaire aux récits et en multipliant les possibilités narratives.
Les fans et analystes ont déjà commencé à spéculer sur les implications de cette fusion. Par exemple, la présence de modèles androïdes multiples et antagonistes, incarnés par Elle Fanning, suggère une exploration approfondie des thèmes de l’intelligence artificielle et du contrôle des corporations sur la vie. Cela enrichit la portée du film au-delà du simple spectacle, en abordant des questions d’actualité sur la technologie et l’éthique.

Des enjeux visuels et thématiques forts
Le réalisateur Dan Trachtenberg, fort de son expérience avec Prey, s’engage à livrer un film où l’action physique, l’émotion et les effets spéciaux pratiques occupent une place centrale. Cette approche vise à rendre les créatures non-humaines tangibles et crédibles, loin des effets numériques excessifs qui peuvent parfois nuire à l’immersion.
Le scénario met en scène une opposition complexe : non seulement entre prédateurs et proies, mais aussi entre différents types de prédateurs, incarnés par Dek, Thia et Tessa. Ce triangle conflictuel symbolise l’évolution de la saga vers des enjeux plus nuancés, où la frontière entre alliés et ennemis devient floue. Les tensions entre l’intelligence artificielle et les instincts biologiques, la survie dans un environnement hostile, ainsi que la recherche d’identité, sont autant de thèmes qui traversent le film.
Cette profondeur thématique est une évolution bienvenue dans une saga qui a souvent privilégié l’action au détriment du développement psychologique. Le public peut s’attendre à une expérience cinématographique riche, à la fois spectaculaire et intellectuellement stimulante.
Une nouvelle ère pour Predator… et Alien ?
Predator: Badlands est plus qu’un simple film ; il représente un véritable pont entre deux univers cultes de la science-fiction. Cette stratégie de Disney et 20th Century Studios vise à renouveler l’intérêt pour les licences Predator et Alien en misant sur des personnages forts, des thématiques contemporaines et une narration ambitieuse.
Le succès de ce film pourrait ouvrir la porte à de futurs crossovers, voire à une fusion durable des deux franchises, offrant ainsi un terrain fertile pour de nouvelles histoires, des séries dérivées ou des expériences immersives. La performance d’Elle Fanning, la construction narrative autour de Dek et la réintroduction de la Weyland-Yutani Corporation seront au centre des attentes tant des fans que des critiques.

Conclusion
Predator: Badlands s’annonce comme un renouveau audacieux pour la saga Predator, en intégrant une dimension futuriste, une alliance inédite entre un jeune Predator et une androïde, ainsi qu’un lien fort avec l’univers Alien. Ce film, réalisé par Dan Trachtenberg et porté par Elle Fanning, mêle action, émotion et réflexion sur des thèmes profonds comme l’identité, la survie et l’intelligence artificielle.
La dynamique entre les personnages de Dek, Thia et Tessa, ainsi que la présence emblématique de la Weyland-Yutani Corporation, annoncent une évolution narrative majeure, qui pourrait transformer durablement l’univers partagé entre Predator et Alien. Pour les fans comme pour les néophytes, cette sortie est un rendez-vous à ne pas manquer, promettant un spectacle riche et innovant.