Si le tout le monde connaît le Château de la Belle au Bois Dormant, sa galerie est également une attraction exceptionnelle…
L’emblème des parcs Disney
Quand s’ouvre, le 17 juillet 1955, le premier parc Disney à Anaheim en Californie, le Sleeping Beauty Castle en devient l’emblème. Près de 40 ans plus tard, il sera l’inspiration du Château qui occupera alors la place centrale de Disneyland Paris.
À son ouverture en 1992, Euro Disneyland connaît un tel succès qu’un vaste programme de développement est lancé afin d’augmenter la capacité du Parc. Il s’ouvre en fanfare le 20 mars 1993 avec La Galerie de la Belle au Bois Dormant. En ouvrant l’accès du premier étage aux visiteurs, elle viendra alors parachever la visite de ce monument iconique de Disneyland Paris.
Visite d’une Galerie, ôde à l’histoire d’Aurore
Tout dans cette galerie raconte l’histoire de La Belle au Bois Dormant… Des vitraux aux tapisseries en passant par les livres de contes ouvert. Cerise sur le gâteau … euh sur le Château… Un superbe balcon offre une vue imprenable sur Fantasyland… De quoi se prendre l’espace d’un instant pour le Roi Stéphane ou la Reine Oriane !
Pour suivre l’histoire de la belle Aurore, parcourez la Galerie. En haut des escaliers, direction gauche … Le lieu est un véritable storyboard. Le conte s’égrène donc sur les murs… A travers les vitraux et les tapisseries mais aussi sur de jolies pages enluminées.
Un artisanat au service de la beauté du lieu
Des vitraux d’art
La galerie est un véritable bijou d’artisanat. Les neufs vitraux aux couleurs chatoyantes ont été dessinés par Paul Chapman. Cet ancien vitrailliste de la reine d’Angleterre a participé à la restauration des vitraux de Notre-Dame de Paris. Alors âgé de 80 ans, il a accepté de reprendre du service spécialement pour ce projet qui l’a particulièrement inspiré. Travailler la technique classique du vitrail avec les couleurs et l’ambiance Disney avait tout pour séduire ce maître-verrier.
D’authentiques tapisseries
La même attention a été portée aux neuf tapisseries garnissant les murs. Elles ont été réalisées en laine et en fils de soie par des artisans d’Aubusson dont le savoir-faire est reconnu depuis la Renaissance.
Une histoire enluminée
L’histoire se décline aussi au fil des sept livres posés sur des lutrins. Ils ont tous été peints à la main à la manière des enluminures médiévales.
Une architecture toute française
La Galerie est aussi un hommage à l’architecture française. Ainsi les ogives du plafond sont inspirées par celles de la Sainte-Chapelle à Paris.
Tout autour de la galerie, de merveilleuses colonnes torsadées en forme d’arbre soutiennent ce plafond. Elles sont l’idée de l’Imagineer Tom Morris. Il nous apprend qu’il trouva l’inspiration avec la colonne salomonique de l’Eglise Saint-Séverin, au cœur du quartier Latin de Paris.
Devant tant de richesses et de beauté, on s’étonne encore que les deux gardes en armure continuent de ronfler ! Nous, nous allons nous y promener !