1946 : Première de Fantasia en France
1928. Fort de ses premiers succès dans l’animation, Walt Disney se tourne vers une combinaison de musique et d’animation. Cela deviendra la base des Silly Symphonies, ces courts métrages de contes musicaux sans héros récurrent. Dix ans plus tard, Blanche Neige a fait un tabac et la popularité de Donald est grandissante. Il faut agir si l’on veut remettre Mickey Mouse sur le devant de la scène. C’est décidé. La souris deviendra la vedette d’un court métrage construit sur la musique de L’apprenti sorcier, de Paul Dukas. Pour diriger l’ensemble, le célèbre chef d’orchestre, Leopold Stokowski.
Mais un court métrage est trop cher à exploiter en salle. Germe alors l’idée d’un nouveau concept : un long métrage à part entière rassemblant des numéros musicaux séparés en une seule présentation, un véritable concert animé.
Avec Stokowski, Disney et son équipe décide alors d’une suite de huit morceaux, ce que le chef d’orchestre surnomme sa “Fantasia”. Le nom du film est trouvé ! A l’Apprenti sorcier, de Paul Dukas, s’ajoutent la Toccata et fugue en ré mineur, de Bach, Casse-Noisette, de Tchaïkovski, Le sacre du printemps, de Stravinski, La symphonie pastorale, de Beethoven, La danse des heures, de Ponchielli, Une nuit sur le mont chauve, de Moussorgski, et Ave Maria, de Schubert.
De belles histoires …
Fantasia commence avec Toccata et Fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach. Dessins animés abstraits mélangeant ciel et figures géométriques, inspirés du travail de l’artiste abstrait allemand Oskar Fischinger dansent sur la musique.
Ensuite les quatre saisons sont figurées par différentes parties du ballet Casse-noisette de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
C’est ensuite le tour de Mickey et L’Apprenti sorcier, utilisant le scénario du poème de Goethe et la musique de Paul Dukas.
Et voici un monde en formation, naissance de la Terre et de la vie, combats de dinosaures sur Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky.
On tend vers plus de romantisme avec la Symphonie pastorale de Ludwig van Beethoven dans laquelle dieux et créatures mythologiques évoluent.
L’épisode le plus burlesque est atteint sur La Danse des heures, ballet tiré de l’opéra La Gioconda d’Amilcare Ponchielli. Hippopotames, éléphants, autruches et des crocodiles rivalisent de grâce et de légèreté.
La conclusion s’annonce plus sombre quand le sommet d’une montagne se transforme en un démon accueillant sorcières et revenants pour un sabbat, sur la musique d’Une nuit sur le mont Chauve de Moussorgski. Mis tout s’éclaire avec l’Ave Maria de Franz Schubert.
Ce troisième long-métrage d’animation sortira aux Etats-Unis à la fin de l’année 1940. Il faut attendre 1946 et la fin de la guerre pour le voir en France.
Le 1er novembre c’est aussi …
En 2002 : sortie aux Etats-Unis de Hyper Noël
Devenu le Père Noël en 1994 dans le film Super Noël, Scott Calvin exerce cette « profession » depuis huit ans. Et de l’avis de tous les elfes, il est assurément le meilleur de tous. Mais un cauchemar se profile. Le Père Noël doit se marier avant la prochaine veille de Noël sous peine de perdre sa charge. Double problème quand il apprend que son fils Charlie figure sur la liste des enfants méchants. Il doit donc laisser les préparatifs de la fin d’année à un remplaçant. Mais celui-ci est un bien étrange personnage…